lundi 26 novembre 2012

Le petit journal illustré 25/06/1922, L'Intransigeant 05/04/1936, l'Ouest-Éclair 08/10/1938 : La crème Tokalon, pour les vieilles peaux

Bonjour,


Après le "dentifrice Dentol fait la guerre aux schleus", une histoire que vous pouvez lire ici, je vous présente aujourd'hui la saga de "Tokalon, la crème de rajeunissement"

Les plus érudits d'entre vous ou les plus rapide avec un clavier, un ordinateur et une bonne connexion Internet, peuvent déjà me dire que "to kalon" signifie "le Beau" en grec (τὸ Καλόν). Alors attention, pas le beau comme dans la phrase, "le beau Julot passait régulièrement relever les compteurs de ses michtoneuses", mais bien celui avec un grand B :  Zeu Beau esthétique, tout ça, tout ça... Et je vous vois venir, vous autres avec votre savoir encyclopédique et votre immense culture et c'est pourquoi je vous arrête tout de suite : Je ne veux pas entendre parler de "traduction succincte et approximative", ni du fait que "nanani le kalon signifie autant le beau que le noble et l'admirable ou l'estimable nanana"... Et le premier qui me parle de Socrate ou d'Hipias d'Elis, je le renvoie se faire voir aux calendes grecques. On est ici sur un blog de haute tenue, certes, mais surtout grand public... du moins en ce qui me concerne...
Oui je suis "grand public", voilà, c'est dit !

"Le Beau", donc. Rien que ça ! Et ils vendent quoi ces mignons ? Des crèmes pour la peau ?! Ah bah ça tombe bien alors.

Voyons donc l'argumentaire utilisé par nos amis les réclameux de chez Tokalon.

La première de nos trois réclames pour la crème Tokalon date de 1922, du moins pour son passage dans le Petit journal illustré. Elle répond à une question qui jusque là n'avait pas trouvé de réponse :

Non vraiment, ces hommes sont totalement incompréhensibles
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document sur Gallica (et oui c'est le même que , qu'y puis-je ? Des fois on tombe sur des filons)

Chez Tokalon on ne pose pas de questions, d'ailleurs c'est bien simple on ne connait pas les points d'interrogation... On est sûr de soi, on avance en croquant la vie à pleine dents, on est les gars dans les pubs Mennen pour nous les hommes. Alors chez Tokalon, les questions ça n'existe pas. Les questions c'est un truc de fille, là !
Non, on parle plutôt de démonstration.

À la première question/démonstration :
"Pourquoi les hommes admirent les femmes aux visages jeunes"
L'illustration puis le texte  y/le répondent/démontrent à merveille : "Pass'que m'enfin regardez donc boudiou ! Z'avez vu l'éclat de son teint ? Et sa peau douce, vous l'avez regardée sa peau douce ?"
Moi, j'avais juste l'impression que la femme de gauche avait tout simplement plus de conversation, mais enfin si vous me dites que c'est une affaire de peau fraîche, je vous crois, c'est vous les spécialistes après tout.

La deuxième question/démonstration :
"Comment vous pouvez vous rajeunir et vous embellir en même temps"

Alors là les gars, puisque je vous ai sous la main, j'aimerai vous dire que ce n'est pas bien malin de donner la recette de votre elixir miracle dans vos réclames là. Surtout quand tous les éléments sont facilement récupérables à gauche à droite : eau oxygénée, citron et une bonne crème...
... Ah mais non, j'y suis. Vous voulez sans doute dire que la "bonne crème" en question serait la crème Tokalon. Aaaah ouiiiii d'accoooooord ! Mais, finalement, entre nous, une autre "bonne crème" ferait tout autant l'affaire ? Non ? Bah oui, cons que vous êtes !
Bon les gars, je crois qu'il va falloir revoir la copie, là
Aussitôt dit aussitôt fait :

Notre deuxième publicité pour la crème Tokalon est extraite de l'intransigeant en 1936 et nous fait partager le témoignage poignant mais plein d'espoir de Ginette.

Louise la sœur de Ginette : "Mais enfin Ginette, c'est un peu normal que Paul te trompe, t'as vu ta tronche"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document sur Gallica (dernière page)

Alors là je dis bravo, un travail de visionnaire, ou quand la publicité est réellement en phase avec les femmes, et quand elle les comprend vraiment.

Quel film on ferait à partir d'un tel pitch !! Lisez plutôt :
Ginette pleure car son mari la trompe avec une autre femme. Louise, sa sœur, lui dit qu'elle est moche et vieille et que c'est pour ça qu'il est parti avec une jeunesse avec cet argument massue que "nul homme n'aime retrouver à la maison une femme ridée, vieillie et paraissant fatiguée". Elle a bien raison Louise, car enfin Ginette, c'est de ta faute aussi avec ta maternité, et tous tes travaux domestiques là. Non mais tu le fais exprès ou quoi, Ginette. Il faut dire ce qui est Ginette : tu t'es enlaidie.
Heureusement Louise connaît un secret de beauté qui au final ramènera son Paul à sa Ginette par l'ablation des rides : la crème Tokalon !

Snirfla Snurflou Snarflouille SNORT GRÜÜÜÜNT PWOIIIIIIN ! Excusez moi je pleurais.


Notre troisième et dernière réclame pour la crème Tokalon est extraite de l'Ouest-Éclair en 1938. Voyez l'utilisation habile de la photographie et du trucage pour bien montrer la réelle efficacité de la crème Tokalon


Du coup, Tokalon, c'est ce que les clowns utilisent pour se démaquiller, non ?
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document sur Gallica (également sur la dernière page)

Mais dieu qu'elle était laide, dites donc cette femme.
Il a suffit d'une nuit et de la crème Tokalon pour que la moitié droite de son visage redevienne pimpante comme au premier jour. C'est pas elle que Paul aurait quitté ou que le monsieur de la première réclame snoberait pour parler à une autre... Oui, encore faudrait-il qu'elle se place bien à sa droite.

Non mais vraiment là les gars, c'est du fichage de figure ou je ne m'y connais pas en fichage de figure !

[en aparté] Quel terrible aveu viens-je donc de faire là à mes lecteurs !!! Heureusement qu'il ne font que regarder les images et ne lisent pas le texte AHAH les cons !

Je vous remercie de votre attention et vous souhaite la [au choix] bonne journée, soirée, semaine, année, décennie, cela dépendra du temps que vous aller mettre à me pardonner  de me ficher de votre figure ouvertement... Et là par exemple je vous tire la langue :P

lundi 19 novembre 2012

Traité des chevaux, sans titre ni nom d'auteur, 1670 : My heart belongs to dada !

Bonjour,

La note d'aujourd'hui est consacrée aux chevaux et aux manuscrits arabes du 17ème siècle.
Attention ça va dépoter : La Patate sacrée du  Machu-Pichu le blog qui n'a pas peur de se moquer d'un manuscrit arabe du 17ème siècle parce que plus c'est vieux moins on a de chance de se faire taper sur la djeule par des gens qu'on aurait pu froisser, regardez la Bible...
... ... Rires... ou le Coran...
... ... Rires-aussi-mais-moins-parce-que-c'est-plus-dangereux-quand-même-mais-sur-quel-terrain-glissant-me-suis-je-donc-lancé-là?... ... ...

En plus cette fois-ci l'auteur est anonyme et le sujet plutôt anodin. Non, là vraiment, je ne risque rien de rien.
À part peut-être si je faisais des blagues sur les boucheries chevalines et si d'aventure j'avais un lectorat de pré-adolescent(e)s, à cet âge où le cheval et le petit poney sont les meilleurs amis du monde de la vie gros kiss tellement je les aime que je m'empresse d'en faire un article sur mon blog avec plein de smiley et de trucs dégoulinant et clignotant partout. Je pense ici plus particulièrement  à Kévin Buffon du blog LeBuffonTropOufDuDeuxUn.skyrock.com : qui nous dit "Le cheval est la plus noble conquête de l'homme"

La Patate sacrée du Machu-Pichu, le blog qui n'a pas peur de se moquer des pré-adolescent(e)s qui aiment les chevaux et les poneys ! Et ouais, parce que je  risque toujours moins avec les adolescents qui aiment les animaux qu'avec ceux qui pratiquent la Systema par exemple.

S'il y avait une police de la digression, je crois que j'aurais déjà perdu tout mes points sur mon permis d'écrire, or donc revenons en à nos chevaux.

Le document d'aujourd'hui est très vieux, il s'agit donc d'un manuscrit arabe de 1670 qui traite des chevaux. Ce document comporte quelques jolies illustrations, quoique parfois un peu délirantes.
En voici quelques unes classées en allant du "oui ça va, OK" à "woow la vache" en passant par "mais il a déjà vu un cheval ou quoi ?".
Ne lisant pas l'arabe, je ne peux que faire toute confiance à la description de cet ouvrage dans la notice complète de Gallica


1ère illustration choisie : "Au folio 14 [verso] se trouve la figure d'un cheval noir, accompagné des noms de toutes les parties de l'animal" :

Il est beau, il est fier, mais il lui manque une chaussette et c'est pour s'en rappeler qu'il a fait un nœud à sa queue !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France






On commence donc plutôt bien, avec cette image : c'est bien un cheval et on le reconnaît bien. Il est même plutôt bel homme ce cheval, si je puis dire.


2ème illustration choisie : "Au folio 18, la représentation d'une jument et de son poulain" :

Scène touchante d'une jument allaitant quelque chose qui semble être un animal bleu et selon toutes probabilités une forme de vie extra-terrestre
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Et en effet, une jument et son... Heu... oui, bon... Le poulain, c'est pas tout à fait ça, mais ça pourrait  être quoi d'autre autrement ?


3ème illustration choisie :  Folio 26, Gallica nous renseigne sur la manière pour le moins singulière dont le dessinateur a représenté le squelette d'un cheval : "représentation très rudimentaire et très incorrecte" . Hum ! Oui, anéfé.

Je ne suis pas vétérinaire, mais je pense que ce cheval souffre d'une raideur dans la colonne vertébrale
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Une chose est sûre, l'illustrateur n'a jamais, jamais jamais, jamais jamais jamais vu un squelette de cheval, ou il a une mauvaise mémoire ou alors il ne fait pas illustrateur en full time job.
Étonnamment, cette illustration ressemble beaucoup aux représentations animalières  Aztèques, et je ne dis pas ça seulement pour pouvoir placer le calembours : "représentation aztèque de cheval".


4ème illustration (par ailleurs située avant la précédente, mais que je place ici eu égard à la montée en puissance dans le délirant de cette note) : "Au fol. 20, la figure du Ḥaïzoûm (حيزوم), [l]'hippogriffe qui servait de monture à l'ange Gabriel". Alors là accrochez-vous :

Le Bouraq et son truc en plume, plume de zoziau !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Bon moi je la connais bien cette image maintenant, je l'ai assimilée, je l'ai même mise en fond d'écran de mon téléphone. Mais j'ai toujours un petit recul en la voyant du genre "woww la vache".
Ce Cheval m'a l'air de bien bien planer. Alors certes il est ailé, mais à mon avis il faut plus y voir une métaphore de son état "vaporeux" qu'autre chose.
Oui, l'archange Gabriel a refilé un canasson complètement stone à Mahomet, le fameux Ḥaïzoûm de la légende qui, il me semble est plus connu sous le nom de Bouraq.
Alors, je ne me laisse pas souvent à aller à l’étymologie, mais Bouraq ça aurait pas donné Bourrique en français ?
Oui et ben, vl'à le canasson qu'il se récupère le gars Mahomet, une bourrique sous champis ! Je comprends mieux l'interdit de la représentation du prophète du coup, parce que c'est pas  bien bon pour l'image de marque de le représenter assis sur ce bidule là.

Ce sera tout pour aujourd'hui et je vous remercie de votre attention.

vendredi 9 novembre 2012

Le Petit journal illustré, 25/06/1922 : Moins bien que Baumgartner, mais le style en plus


Bonjour,

Pour une fois je vais publier rapidement une image sans trop la commenter.
Plus personne ne se souviendra de Felix Baumgartner, d'ici trois ou quatre semaines, alors quitte à être raccord avec l'actualité et avec un peu moins d'un mois de retard, faisons le vite et bien !!
J'avais déjà évoqué l'essai de saut en parachute par Mme Cayat de Castella en 1914 qui, bien que se lâchant d'un avion à seulement 800 mètres, me semblait nettement plus impressionnant et dangereux que celui de Herr Baumgartner à 39 000 mètres. Vous pouvez d'ailleurs relire cet article avec délectation ici.

Aujourd'hui, plus que le record du monde du capitaine Stevens en 1922 (7380 mètres), c'est la classe de celui-ci qui me laisse pantois. Voyez plutôt :


Poupouloupouloum, mais que fait donc Poupi ? il devrait déjà être là avec mon journal et mes pantoufles.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Rien que pour sa dignité et son flegme durant ce saut, il me semble que le capitaine Stevens aurait largement sa place dans le panthéon dressé ici par Gallica, il y a quelques temps déjà.
Gallica qui a cette occasion avait eu la grande bonté de citer mon article sur l'aéroplane militaire.

Oui, cher lecteur, Gallica sait que j'existe et contrairement à mes prévisions, il n'a pas encore l'air de vouloir me faire de procès. Mieux, cet intérêt m'a soudainement amené plusieurs centaines de lecteurs de qualité, faisant exploser mon compteur de statistiques à chaque fois qu'il cite la "patate". Un très grand merci à lui, donc.


Je vous remercie de votre attention... Et toi ma petite Gallicanounette... frooooar !! Viens donc zici que je reprenne ma lecture des 4 tomes du Dictionnaire de la pénalité dans toutes les parties du monde connu par M. B. Saint-Edme, dont on ne soupçonne pas tout le potentiel érotico-SM des illustrations derrière un titre fort anodin a priori.
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Petit rappel au cas où : les phrases ou mots en gris plus clair ainsi que les images, laissent apparaître un sous-texte que d'aucun qualifieraient de "sur-texte lourd" qui apparaît quand on place la souris dessus. La patate est donc bien un blog participatif et vous fait perdre 0,00000000000000001 calories à chaque fois que vous déplacez la souris.
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Et hop tant que j'y suis : J'en profite pour vous inciter, chers lecteurs, à laisser vos commentaires sur les articles si d'aventure ils vous interpellaient. N'hésitez pas à m'insulter, rien de tel qu'une bonne polémique pour relancer l'intérêt d'un blog.

samedi 3 novembre 2012

La Cidrerie française 1935, Le Petit journal illustré 28/02/1921 : Cidre j'écris ton nom

Bonjour,

Je vais aujourd'hui réunir les amoureux du texte idiot et les admirateurs de l'image bête, autour d'un thème ô combien fédérateur :
Le cidre
.
Amour et fraternité entre les peuples quels que soient leurs origines, leurs goûts et leurs couleurs, autours de la bolée d'cit', donc.
Sauf peut-être pour ces salauds de Normands qui ont l'outrecuidance de nous dire qu'ils l'ont inventé... Vous verrez qu'un jour ils oseront nous dire que leurs marins sont aussi bons que les n... que ceux de pays où les marins sont légions et célèbres, et pour cela je prendrais l'exemple de la Bretagne, terre de contraste, de légendes et de marins...
Non mais vraiment, la prétention de ceux-ci... Tssss ! Est-ce que je leur apprend à faire du camembert, moi ? Et pourtant nous autres les B... des gars comme je sais pas moi, les Bretons, si on continue sur notre exemple de plus haut (contraste, légende et tout le tintoin), ils pourraient en faire facilement du fromage si ils voulaient, c'est juste qu'ils utilisent le lait pour autre chose de bien plus grand, de bien plus précieux :
LE BEURRE !!.
C'est également en toute impartialité que je le dis, mais le Mont-Saint-Michel, bien gentils qu'on... qu'ils sont les Bretons, ils l'ont pas laissé de seulement cinq minutes aux Normands, que ceux-là ils ne trouvent rien d'autre à faire que de l'envaser ! Mais ça leur sert à quoi de l'envaser le Mont Saint-Michel ? Pourquoi faut-il qu'ils gâchent tout, comme ça ? Le Mont Saint-Michel, c'est quand même plus joli entouré d'eau ! Non ?

Lisez bien à haute voix le bel Hymne au cidre qui suit ! C'est un Breton qui l'a écrit, et je vous le dis comme je le pense, c'est pas en Normandie qu'on trouverait des écrivains d'une telle trempe. D'ailleurs, je ne veux pas tirer sur l'ambulance, mais c'est quand même pas vraiment une région reconnue pour ses belles lettres. Il s'agit d'un extrait de la revue La Cidrerie française

Hymne au cidre où il n'est fait aucune allusion aux Normands... Libre à vous de l'interpréter comme vous le voulez, mais moi j'ai ma petite idée... Eeeeeet ouais !!
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document et la page sur Gallica
"Vin que n'a point souillé la lèvre des teutons" ...
Ah c'est envoyé ça, non  ? Pan dans les dents des Schleus !

Non mais écoutez moi ce final si c'est pas fort : 
"O Cidre, ô grand ami Cidre, Aimé des Bretons,
Nous, soiffeurs assoiffés, soiffant, nous te chantons"

Ah pour un bel hymne c'est un bel hymne. Et léger avec ça, j'ai envie de dire... zéphyrien.

Frédéric Le Guyader ne s'y trompe pas, le cidre est bien l'ami des Bretons, et l'illustration qui suit, issue du Petit journal illustré, en est bien la preuve.


Alors au choix j'ai : "Au nom du père du cidre et du saint esprit !" ou bien "Buvez car ceci est..." Le premier est bien, en fait !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Manuelito, le Philippin que je paie pour océriser les textes que je retrouve sur Gallica, vous retranscrit ici la légende qui est peut-être peu lisible :
"Le cidre sauveur
Un incendie ayant éclaté dans une ferme bretonne et les citernes étant taries, le fermier fait défoncer des barriques de sa cave pour éteindre le feu."

Le Breton ne laisse pas entrevoir facilement ses sentiments, mais derrière leur masque de pudeur ils devaient en avoir gros ce jour là. Et je suis sûr qu'ils sont nombreux derrière leur écran à effacer une larme devant un tel sacrifice.
Et le plus dur dans l'histoire restera à venir : Imaginez que tout le bourg a été obligé d'acheter son cidre... et pendant toute une année... et en cachette des autres villages pour éviter la honte de cette perte... et, suprême calamité, toujours pour éviter la honte : à des Normands ! Remarquez, ça aurait pu être pire, ils auraient pu en acheter à des Vendéens, c'est déjà ça de gagné.

Je vous laisse sur cette belle leçon de courage et vous remercie une nouvelle fois de votre attention.

Kéna... Au revoir !

Nota : Cet article est totalement jeu-de-mots-astuce-ou-calembour-rapprochant-le-cidre-boisson-légèrement-alcoolisée-et-à-bulle-à-base-de-pomme-avec-le-Cid-le-personnage-et-la-pièce-éponyme-de-Corneille free. Et croyez moi ça a été c'est dur, ooooh que oui.