vendredi 20 décembre 2013

Joyeux... Ah mince c'est quoi déjà le truc qui se passe là dans quelques jours ? : Le Monde illustré 21/12/1895, L'Almanach des sports, 1899, La Culture physique, 07/1929, Le Monde illustré, Miroir du monde 07/01/1939

Bonjour,

Évoquons Noël ensemble voulez-vous, à travers ces quelques images piochées dans la hotte de Gallica.

  • J'aurais pu choisir de vous montrer une image bien gnangnan d'un père Noël apportant des cadeaux aux enfants comme celle là, extraite du n° du 21 décembre 1895 du Monde Illustré :
Ce n'est pas mon genre de vous montrer des images comme celle là, beurk, ah non alors
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France



Mais je ne le ferai pas, oooh que non. Ce serait par trop facile. Je laisse ça à d'autres Bloguicanaunautes qui n'ont pas mes scrupules.

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  • Non, mon Père Noël à moi, c'est lui (image extraite de l'Almanach des sports de 1899) :

Petit papa Noël et sa massue de 100 ta Kilogsss (en le prononçant vite ça fait presque Santa Claus, d'où humour)
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

  • Noël c'est lui, aussi (et si ça se trouve c'est le même en plus) dans le n° de juillet 1929 de la Culture physique :

Le père Noël (le Gaulois) et ses lutins (à pompons)
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Oubliez la barbe blanche, le gros ventre, la couperose d'alcoolo, la robe de chambre rouge ou verte et les rennes à la con... Tout ça c'est du folklore, le père Noël il est de son temps et cultive son corps grâce à la méthode Desbonnet. Non mais dites vous avez vu le boulot qu'il doit se fader en une seule nuit, il doit être en forme le bougre.

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Je conclurai cette note de Noël par ce bon conseil au coin du feu qui crépite dans la cheminée :

  • Si vous cherchez un cadeau pour vos enfants, eh bien tonton Blouzouga a trouvé pour vous le cadeau idéal dans le n° du 7 janvier 1939 de la revue Le Monde Illustré, Miroir du monde :
♪ Guy Degrenne ♪ en avant ♫ les histoires ♪ !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Ne vous plaignez pas les enfants, car de mon temps nous avions des Playmobils et des poupées et des Légos et des vélos... Toutes choses inutiles en fait, une fois arrivés à l'âge adulte. Là où un bon vieux service de table, nous aurait fait plus d'usage en définitive, et ce, tout en nous amusant. Vous me remercierez plus tard.


Je vous remercie de votre attention et vous souhaite de bien bonnes fêtes de fin d'année et un joyeux Noël (le Gaulois) à moustache en peau de léopard et qui fait les muscles.

jeudi 19 décembre 2013

Pataterie #9 : Le Monde illustré, Miroir du monde, 25/06/1938

Bonjour,

La pataterie d'aujourd'hui illustre le vieil adage selon lequel si on est malheureux/euse en amour, on pourra toujours se défouler en mettant un coup sur le coin de la djeule à un publicitaire s'occupant d'une campagne de réclame pour la loterie nationale :

  • Une publicité pour la Loterie nationale dans Le Monde illustré, Miroir du monde du 25 juin 1938 :

Encore plus élégant : "Votre mari vous délaisse, soyez contente il aurait pu vous ramener des Morpions"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
 
Un dernier adage : "met un taquet derrière la tête à un publicitaire, s'il ne sait pas pourquoi, ce con, toi tu le sais."

Je vous remercie de votre attention et vous dis à la prochaine.

Note : aucun publicitaire n'a été blessé dans l'élaboration et la diffusion de cette note. Il ne s'agit pas non plus d'un vrai appel au talochage de publicitaire, vous l'aurez compris... N'empêche que le gars de la pub du parfum "One Million" par exemple mériterait quand même son petit claquage de beignet.

lundi 16 décembre 2013

Pataterie #8 : La Guerre aérienne illustrée, 18/01/1917

Bonjour,

La pataterie d'aujourd'hui nous parle d'amputation de texte sous Anastasie générale.


  • Un article fort intéressant sur la censure dans la revue La Guerre aérienne illustrée du 18 janvier 1917 :
"Messieurs les censeurs, coucou", comme disait l'autre
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Sur ce sujet ci, on ne pourra jamais être plus pertinent que cet article.

Je vous remercie de votre attention et espère vous revoir pour une prochaine note.

jeudi 12 décembre 2013

Pataterie #7 : L'Écho de Paris, 06/04/1926

Bonjour,

Au menu du jour, du roboratif : Pataterie de pâtes et son épais nappage d'Orwell.

  • Une publicité plutôt anxiogène pour une célèbre marque de pâtes au yeux... aux œufs, pardon. Dans l'Écho de Paris  du 6 avril 1926.

Pâtobeurre is watching you !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Une bien belle usine où l'on se dit qu'il doit faire bon travailler... En tout cas personne n'ose trop dire le contraire.

Je vous remercie de votre attention et je serais vous je me remettrais vite vite au travail.

mardi 10 décembre 2013

Môssieur et Médème décembre 2013 : La Culture Physique, 15/06/1913 et 01/05/1908 & l'Étude académique, 01/10/1904

Bonjour Internet,

Oui, depuis que je suis devenu une des personnes qui comptent sur le réseau, je m'adresse désormais à l'Internet tout entier.
Vous n'imaginez pas l'énorme pression médiatique que c'est : Je me réveille le matin péperlito, simple Blouzouga, et le soir je me couche star planétaire... Pfiouuu.

Pour les quelques derniers irréductibles qui ne savent pas de quoi je parle, je les encourage à Quiqueuliquer là sur les mots en bleu soulignés là juste après les deux points : Ici, un lien quiqueuliquable alors quiqueuliquez, que diable.

Merci bien au passage d'avoir donné mon vrai nom Messieurs-dames de Gallica, ma maman va être enfin si fière de moi.

Oooh Je n'ai pas chopé le melon, rassurez-vous. La preuve, je n'oublie pas non plus ce qui me ramène 95% des visiteurs de ce blog, à savoir : le calendrier qui fait les muscles et la pose sur la Patate.

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BON LE JEUNE, ÇA VA FAIRE PRÈS D'UN AN QUE JE TE DIS D'ALLER VOIR AILLEURS SI TU VEUX DES IMAGES AFFRIOLANTES ET À CHAQUE FOIS JE TE RETROUVE LÀ...
JE ME MÉPRENDS PEUT-ÊTRE, DU COUP, NON ?
PEUT-ÊTRE NE CHERCHES-TU PAS À T'AFFRIOLER MAIS BEL ET BIEN À T'INSTRUIRE SUR UN BLOGUE DE HAUTE TENUE OÙ LA RIGUEUR INTELLECTUELLE N'A D'ÉGALE QUE LE SÉRIEUX DES ANALYSES...
ALORS DU COUP JE T'ARRÊTE TOUT DE SUITE LE RIGUEUR-MACHIN-TELLECTUEL TOUSSA C'EST PAS ICI NON PLUS QUE TU LE TROUVERAS.
ALLEZ ZOU DU BALAIS, BINOCLARD ! VA TE CHERCHER DU PORNO PLUTÔT.
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Pour ce dernier mois du calendrier, je n'ai pas peur de bousculer les conventions que j'avais moi même établi, en vous présentant aujourd'hui une Médème qui fait les muscles et un peu la pose aussi et un Môssieur qui fait la pose et un peu les muscles aussi.

  • Parce que Katie Sandwina, notre Médème décembre 2013, elle ne les bouscule pas, les conventions... Non, elle les écrase comme de rien entre ses doigts, puis les jette distraitement par dessus la tête comme elle le ferait avec, je sais pas moi, une enclume.
Voyez cette première pose de Katie Sandwina "une des femmes les plus fortes du monde" dans le numéro du 15 juin 1913 de la revue La Culture physique :

Madame Sandwina a retrouvé ses clefs ainsi que son porte clef corinthien
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Katharina Brumbach (1884-1952), naquit au sein d'une famille viennoise d'artistes de cirque, et devint assez évidemment "la femme forte" du cirque familial. 
Elle changea son nom pour Sandwina en référence à Eugène Sandow (oui oui, le gars des élastiques pour faire les muscles) qui était également un gars costaud et surtout très connu... Pour tout dire, il s'agissait même, ni plus ni moins, de l'idole des jeunes qui font les muscles à l'époque. 
Et vous savez pourquoi elle s'est appelée "Sandwina", Katharina ? Par bête idolâtrie du beau Sandow peut-être ? Non, c'est parce qu'elle l'a battu dans un concours de lever de trucs lourds !!! Oui Môssieur... Et bim dans ta face l'Eugène, va jouer avec tes p'tits élastiques. Et telle Hercule se revêtant de la peau du lion de Némée qu'il venait de baffer, Sandwina dépouilla l'Eugène de son nom et le revêtit avec fierté.

LE numéro de Sandwina, celui qui la rendit célèbre, consistait à porter à bout de bras toutes sortes de gars et plus particulièrement son mari. 
L'image suivante, extraite du n° du 1er mai 1908 de la revue La Culture physique, nous montre cet exercice pour le moins périlleux :


Tentative de représentation animée de ce que devait être ce fameux numéro
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Petit aparté

Z'avez vu, j'ai fait un Gif. Bon, c'est un peu fait à la va comme j'te pousse, à la "hussarde" en quelques sortes, mais que voulez-vous, j'en suis assez fier de mon Gif à Nimier

Fin du petit aparté

Vous reparlerai-je un jour de Katie Sandwina ? 
Oui ! 
En tout cas je mets cette idée dans ma longue liste des trucs-à-penser-à-faire-un-de-ces-jours-plutôt-que-de-faire-l'idiot-avec-tes-gifs-à-la-BIIIP-qui-font-mal-aux-yeux-en-plus.

  • Notre Môssieur décembre 2013 fait des efforts y'a pas à dire, mais il ne tient pas vraiment la comparaison avec Katie Sandwina. Mais qui le pourrait ?
Il s'agit à nouveau d'un gif animé utilisant deux images du n° du 1er octobre 1904 de la revue l'Étude académique :

Sandwina l'aurait tiré depuis longtemps son p'tit rocher... Et d'une main... Et avec le gars coincé sous l'autre bras.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


C'était bien bavard comme note aujourd'hui, alors je vais en rester là et même définitivement pour ce qui est de ce calendrier 2013 des Môssieurs et Médèmes qui font les muscles et la pose.
Merci de votre attention et à très bientôt.

vendredi 29 novembre 2013

Pataterie #6 : Le Petit journal illustré, 02/12/1923

Bonjour,

Aujourd'hui, je vous présente une pataterie qui fait "Bodoumptsss" à la fin.


  • La pleine page d'illustration en fin du n° du 2 décembre 1923 du Petit journal illustré relate une histoire assez cocasse et pour tout dire fort hilarante (glp !).


"Et là le gars il meurt noyé dans sa cuve à vin, d'où le 'régime sec', tu comprends l'astuce ?"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Autrement on avait : 
- "Maintenant il va pouvoir le cuver, son vin"
- "in vino veritas ! Oui, Raymond Veritas, vigneron de son état"
- "Il a rejoint les vignes du seigneur la tête la première mais les pieds devant "
- "Cette année, le Beaujolais nouveau n'aura pas un goût de banane"
etc., etc.

Je vous remercie de votre attention et j'espère vous accueillir très bientôt pour une nouvelle note.

lundi 25 novembre 2013

Pataterie #5 : Le Monde illustré, Miroir du Monde, 04/02/1939

Bonjour,

La pataterie du jour fait dans la prévention auprès des plus petits.

  • Le Monde illustré, Miroir du Monde du 4 février 1939 illustre une page à propos de la relativité de la jeunesse avec, d'une part, un grand-père qui fait du patin à roulettes et d'autre part le petit Walter Crawford, trois ans, que l'on voit s'adonner à son activité favorite :

Halte à l'affreux tabagisme passif, faites fumer vos enfants plus activement, que diable !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Tout cela me semble très bien, ainsi nos petits devraient-ils commencer à fumer dès l'âge d'un an. Mais pour qu'ils gagnent en indépendance, je crois qu'il faudrait leur apprendre dès deux ans à utiliser les allumettes tout seul.

Je vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous pour une prochaine note qui traitera peut-être de l'usage de l'alcool (whisky, gin, vodka) pour apaiser les petits bobos en remplacement du petit bisou là ou ça fait mal.

jeudi 14 novembre 2013

Pataterie #4 : Le Matin, 10/04/1910

Bonjour,

Dans la série "les bien belles leçons de journalisme de tonton Blouzouga", aujourd'hui : 

Comment écrire un bon titre.

  •  En Une du journal Le Matin dans son édition du 10 avril 1910, à l'occasion passage de la comète de Halley dans l'orbite terrestre :

Vous l'entendez aussi le  TINTINTIIIIIN !!
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Et le sous-titre :


Vous l'entendez aussi le  ♪Dou-bidoubidou♫
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

C'est à cette école là que j'ai appris tout ce que je sais en matière d'escroquerie et que j'applique très régulièrement sur ce blog.

Je vous remercie de votre attention et j'espère vous revoir bientôt si la grande pinte de bière que je vais me boire ce soir n'a pas provoqué la destruction de la terre et de ses environs proches dans un grand SLURP.

mardi 12 novembre 2013

Pataterie #3 : Le Petit journal illustré, 14/10/1923

Bonjour

Dans la pataterie d'aujourd'hui, on fait de la brandade de dauphin.


  • La Marine française a décidé d'agir pour protéger les filets des pêcheurs de sardines, au large des côtes bretonnes. La une du Petit journal illustré du 14 octobre 1923 :


"Rataratatatata... Meurs sale Dauphin", une réplique du film "Les mignonnes petites dents de la mer"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Je remets la légende ici parce qu'elle vaut son pesant de boîtes de miettes de dauphin à l'huile d'olive, garanties sans thon :
"Les ravages des marsouins, qui détruisent, sur la côte bretonne, les filets des sardiniers, devenant chaque jour plus importants, le Ministère de la Marine a décidé la destruction méthodique de ces bêtes aux jeux malfaisants. Des avions légers et des torpilleurs sont partis en chasse, et c'est à la mitrailleuse que les marins s'efforcent de les tuer."

À lire également cet article édifiant sur les loutres de mer, les dauphin et manchots... Ça fait froid dans le dos.

Je vous remercie de votre attention et j'espère vous revoir sous peu, en tout cas, d'ici là, faites bien attention aux animaux un peu trop mignon... Oui je pense particulièrement à votre tout piti chaton là qui vous regarde avec ses grands yeux...

C'était un communiqué de l'ADDRCEAASDUPTJICPICAQLDQSDSESPEPPDGS

jeudi 7 novembre 2013

Môssieur et Médème novembre 2013 : la Culture physique, 01/1929 ; l'Étude académique, 01/01/1914

Bonjour,

Voici venu le temps du mois de novembre sur la patate... Et partout ailleurs dans le monde... C'est comme ça on n'a pas le choix, c'est novembre et puis basta. On n'y changera rien. On se prend un an de plus dans la djeule et on n'a rien à dire, voilà.

Donc faisons ça tranquillou, à la coule, entre amis, détendus. Tout comme nos Môssieur et Médème de novembre 2013 qui font les muscles et la pose sur le calendrier de la patate.

Mais juste avant, j'ai un petit truc à régler, veuillez m'excuser le temps de quelques lignes écrites en majuscules en courrier et en gras.
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TOI LÀ !
OUI TOI, LE GAMIN !
TU DÉGAGES.
OUI, VOILÀ.
TU PRENDS TON SAC, TU ENLÈVES TA FAUSSE MOUSTACHE RIDICULE ET TU SORS.
UN PEU PLUS VITE QUE ÇA S'IL TE PLAÎT, ET SANS FAIRE DE BRUIT AVEC LA CHAISE, SI TU PEUX.
C'EST ÇA...
...
COMMENT ?
...
BEN JE SAIS PAS, TU VAS EN PERM', AU CDI, TU PRENDS UN BALLON ET TU VAS DANS LA COURS, CE QUE TU VEUX, MAIS TU SORS...
ET PUIS TU ME LAISSES TON CARNET DE CORRESPONDANCE AUSSI.
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  • Notre Môssieur Novembre 2013, Henri Brancaccio est un bel athlète.
Oui, il est bien gaulé le Brancaccio. C'est un gars qui fait vachement bien les muscles et qui en plus fait aussi, assez régulièrement, la pose pour la Culture physique. Ainsi, peut-on le voir régulièrement dans des poses de la statuaire antique : en Apollon, Mars, Mercure, et tout le panthéon. 
Je vous en reparlerais sûrement un jour de ces poseurs là.

Or donc, dans le n° de janvier 1929 de la Culture physique Henri Brancaccio est bien bien à la coule, détendu du zli... de la bonne vieille grosse feuille de vigne :

Pose à la coule #1, dite du "gars détendu dans le métro qui prend bien toute la place"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

À noter que dans la vraie vie, le gars serait tout habillé, et seule la partie ici fort chastement cachée, serait la seule à apparaître assez crument aux yeux ébaubis de la personne assise juste en face.

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  • Médème novembre 2013 est cette jeune modèle de 22 ans. 
L'image est extraite du n° du 1er janvier 1914 de la revue l'Étude académique :

Pose à la coule #2, dite du "Dis donc Roger, tu me remets la p'tite sœur" 
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

L'Étude académique légende cette image ainsi : "Attitude de détente". En effet !

Enfin une pose naturelle dans cette revue... Bon, si on m'écoutait, on ferait la même pose, mais en plus elle se gratterait les fesses pour encore plus de naturel, de tranquillou et d'à la coule !

Je vous remercie de votre attention et vous souhaite un bon mois de novembre à la coule.

jeudi 31 octobre 2013

Pataterie #2 : Almanach illustré du Petit Parisien, 1909

Bonjour,

Aujourd'hui, une pataterie qui est plus de saison qu'il n'y paraît au premier coup d’œil, Halloween oblige... Oui mais alors un Halloween vraiment un peu super méga glauque, quand même.

  • Ce qu'il faut retenir de mai 1908 selon l'Almanach illustré du Petit Parisien de 1909 (attention comme je le dis plus haut c'est un peu super méga glauque, quand même)

"L'autopsie du petit Marcel Poirot, étranglé à Commercy par l'affreuse Jeanne Weber" et "Le peintre Steinfeld et sa belle mère sont trouvés assassinés"... Ô le joli mois de mai
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Ouééé, youhouuu, et bien salut les petits coquinous... Glp !

mercredi 23 octobre 2013

Pataterie #1 : Le Monde illustré, Miroir du monde, 28/01/1939

Bonjour,

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle et révolutionnaire façon de bloguer sur la patate :

Une courte présentation + une image + une légende cocasse + une alter-légende ou un commentaire en plus en info bulle et qui apparaît quand on laisse sa souris une demie seconde sur l'image.
Et puis c'est tout

La Patate sacrée du Machu-Pichu le blog qui n'a pas peur de prendre tout le monde à contre courant en inventant le mini-blogage. 

C'est aussi surtout le moyen le plus efficace de pouvoir poster des trucs plus régulièrement.
Mais rassurez-vous je vous ferai encore parvenir ici, parfois, quelques billets nettement plus longs, touffus et documentés, sur des thèmes précis et... Et je me rends compte tout à coup que ce billet-ci ne sera pas court du tout puisque je suis encore en train d'écrire des trucs plutôt que de vous montrer l'image d'aujourd'hui, alors zou allons-y que le spectacle commence... Mais je me tais... Regardez plutôt... Oui oui chut... Roooh ça va, c'est mon blog oui ou non ? :

  • Une invention dans le numéro du 28 janvier 1939 de la revue Le Monde illustré, Miroir du monde :
Sur le même principe que le Démantibulator tant apprécié chez les bouchers.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Merci de votre attention et à bientôt.

lundi 21 octobre 2013

Ça gaze aux UK ! (la blague, c'est que ça fait presque "Gazoduc", d'où une franche rigolade) : Je sais tout, 15/02/1918

Bien le bonjour,

Nous allons parler aujourd'hui d'une invention immensément disgracieuse, extrêmement dangereuse et tellement britannique.


Les britanniques sont reconnus pour leur élégance et leur distinction que l'on dit même "toute britannique", c'est dire. Et dans le même temps ils peuvent adorer, arborer, et revendiquer des objets, des vêtements, des bidules tous plus moches les uns que les autres : ce mauvais goût ultime pour le kitsch qui va les faire acheter tous ces mugs avec la tête de la famille royale dessus, par exemple ; ou encore ce goût immodéré pour la cornemuse ; et  puis leur drapeau là, qui, il faut bien le dire, est quand même vraiment tout brouillon...
 
L'article qui suit nous montre que, même quand il s'agit de véhicules, les britanniques ont parfois eu un goût disons plus que douteux. Et pourtant, leurs voitures ne sont pas si moches que ça, d'habitude.

Nous sommes en février 1918, la première guerre mondiale n'est pas encore terminée, et j'imagine qu'après quatre ans d'une guerre qui au départ ne devait durer que quelques mois, voire quelques semaines, à part deux ou trois zozos, personne n'ose plus penser que ce conflit va bientôt se terminer.

La revue mensuelle Je sais tout... Qui est quand même vraiment un titre de premier de la classe avec en plus sa grosse tête à claque en forme de globe terrestre... Je suis bien désolé de couper mon exposé comme ça mais c'est plus fort que moi quand je vois ce, cette, ce... Mais regardez le, bon sang :

AGNAAAAAAAAAN !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Où en étais-je avant d'être grossièrement interrompu par l'autre grosse tête là ?... Ah oui, voilà :

Je sais tout, donc, dans son numéro du 15 février 1918, publie un article de Monsieur R. Altermann, ingénieur des arts et manufactures. Cet article nous parle des "Automobiles à gaz" et notamment de l'expérience anglaise en la matière, qui, nous dit Monsieur Altermann, fut  essentiellement mise en place pour pallier aux extrêmes difficultés d'approvisionnement en pétrole en ces temps de guerre.

Voici un extrait de cet article concernant cette expérience anglaise (vous retrouvez l'article et les photos utilisées ici... sur Gallica, bien sûr ! Où autrement ?) :

"il y a déjà un an que [les anglais] ont doté quelques centaines d'automobiles de tous les types de ces immenses sacs-réservoirs qui  leur donnent un aspect médiocrement esthétique."

  • Première intervention de ma part, si vous le voulez bien. Juste pour vous illustrer les propos de Monsieur Altermann par les quelques images qui agrémentent cet article. L'on parle donc de quelque chose de "médiocrement esthétique", voyons cela :
Au pays de la cornemuse, de la jelly et de la panse de brebis farcie je ne vois finalement là qu'une certaine continuité dans le parti-pris esthétique britannique!
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
La suite :
"Ces sacs sont constitués par une étoffe absolument imperméable aux gaz, et de même nature que celle qui est en usage pour la fabrication des ballons.
On les fixe sur toute la surface du plafond du véhicule à l'aide de quelques courroies et d'une bâche ignifugée pour éviter les dangers d'incendie; le gaz y est emmagasiné à la pression ordinaire des canalisations"

  • Le sac en question :
Le jeu idéal pour vos enfants
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Plus loin :
"[...]
Les résultats obtenus par l'emploi de ce dispositif ont été assez satisfaisants pour qu'il puisse être considéré comme étant, à l'heure actuelle du domaine des réalisations pratiques."

  • "Pratique" est-il bien l'adjectif qui convient ? Si l'on regarde la motocyclette, par exemple, le côté pratique ne m'apparaît pas tout de suite :
La manière la plus efficace pour se séparer de ses bijoux de famille et les envoyer dans la stratosphère
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Monsieur Altermann continue :
"Néanmoins, il présente plusieurs inconvénients : outre la lenteur relative du gonflement -- il faut de quinze à vingt minutes pour remplir un sac -- outre les risques d'incendie et d'explosion avec une masse gazeuse aussi inflammable, il faut considérer l'encombrement disgracieux, les difficultés d'agencement sur certaines voitures, et aussi la résistance très sensible opposée à la marche du véhicule, particulièrement dans les grandes vitesses, par cette volumineuse protubérance sur laquelle le vent a beaucoup de prise. Enfin, les quantités de carburant ainsi emmagasinées restent malgré tout -- quelques dimensions qu'on puisse raisonnablement donner au sac -- notablement insuffisantes dans bien des cas, surtout étant donné l'impossibilité de se ravitailler en dehors de points fixes bien déterminés"

Ma conclusion est que tout cela n'a rien, mais vraiment rien à voir avec une pénurie quelconque de pétrole. 
Ce n'est, une fois de plus, que le symptome le plus voyant de la jalousie maladive des Anglais à notre encontre :
"En France et en Belgique, les civils meurent par paquets de cent dans de grandes explosions, par Saint-Georges, nous aussi nous sommes capables de le faire et que dieu sauve le roi."
Jusqu'où va se cacher leur perfidie !

  • Vous voulez une preuve ? Il n'y a qu'à regarder ce bus :
Le "double-decker BANG"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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Bon ! Si on me demande, je veux bien trouver une certaine utilité à UNE seule des utilisations de ces sacs à gaz : Le bateau à gaz. 

[Attention, ici commence une blague très nulle. Plus que d'habitude, du moins. Aussi pouvez-vous passer directement aux salutations plus bas]
Et il me semble qu'en 1944, les alliés auraient peut-être dû regarder d'un peu plus prêt ce bateau à gaz  au moment de la conception de leurs barges de débarquement, ça aurait peut-être fait gagner quelques heures aux soldats qui débarquaient sur les plages de Normandie.
[La chute de la blague est dans la légende de la photo, vous savez, celles que je rajoute à chaque photo et qui sont proprement hilarantes, hihihi, vous allez rire, mais je n'en dis pas plus... Mais, sans plaisanter, vraiment, à votre place, je passerais directement aux salutations] :

"Nein Helmut, che t'assure gu'il ne s'achit gue t'une bedide zentaine de knackis gui flottent, rien te blus normal. Bas de guoi alerder la komandantur, ach !"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

...
...

Et bien, je crois que nous pouvons nous quitter là dessus.

Je vous remercie donc de votre attention et, qui sait, peut-être reviendrez-vous un jour sur ce blog. Alors, à la prochaine, hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Non ? Hein les zamis ? Hein ?