samedi 27 juin 2015

Calendrier Pompier 2015 : Juin

Bonjour,

Voici le beau mois de juin dans le calendrier pompier de la Patate.
Les vacances approchant, je voulais, par ce petit billet, rappeler à nos amis péco... provinciaux de faire bon accueil aux Parisiens qui iront tantôt dans leurs contrées reculées apporter leur fraîche naïveté concernant les choses de la campagne qui ne manquera pas de les égayer, eux qui ont si peu de possibilités de se distraire autrement qu'en accueillant des équipes de tournages de télé réalité pour parler de leurs passions concernant l'amélioration de leurs véhicules ou pour des chanteurs dont ils arborent fièrement l'image au milieu de loups et/ou de motocyclettes américaines sur des polos noirs. 
Accueillez les bien, et rappelez vous combien ils ont été bons avec vous depuis tant d'années.

Regardez donc, ce qui suit, avant de me demander de faire le cochon.

  • La une du Supplément illustré du Petit journal du 22 décembre 1907 :
Tenez mes braves et surtout ne le buvez pas.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
  • L'explication page suivante de cette "délicieuse allégorie" :
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Automne 1907, l'Hérault et le Gard sont sinistrés par de très violents orages : maisons, usines, récoltes détruites, ponts et routes arrachés et l'on compte de très nombreuses victimes.

Quelques temps avant  Noël 1907, Paris, la bonne ville, récolte quelques sous lors d'une fête afin de les envoyer aux victimes de cette catastrophe. C'est bien, franchement, si si, c'est bien.
...
Mais du coup cette allégorie de Paris représentée comme une bonne bourgeoise du 18e siècle dans une chaise à porteurs distribuant quelques piécettes à des loqueteux en haillons a tout pour énerver un plou... un provincial. C'est qu'ils sont susceptibles ces cons, prompts à dénoncer le parisianisme et la morgue des Parisiens.
On se dit du coup que cette image aurait pu être une caricature de cette condescendance parisienne vis à vis des bous... des provinciaux. Comme ça, en gardant la même image, en changeant juste un peu le texte. Mais non. La caricature féroce est ici sérieuse allégorie représentant la grâce, l'élégance et l'art tous parisiens d'aider son prochain, même si celui-ci est un peu différent comme on dit pudiquement chez les péque... provinciaux.

Ah ça, quand le con est con, et qu'il fait plein d'effort pour être con, il est bien bien con,comme le dit Blouzouga Memphis.

Je vous remercie de votre attention.

jeudi 18 juin 2015

MacâÂâbrerie #8 : La Semaine illustrée, 26/06/1898 ; Le Petit journal, supplément illustré, 10/05/1908 ; Le Petit journal illustré, 02/11/1930

Bonjour,

En partenariat avec Romaine Lubrique, j'aimerais vous présenter un petit extrait de la conférence que j'ai donnée, en janvier, dans le cadre du Festival du domaine public.




Exégèse d'une chanson, par B. Memphis 
(chercheur en bêtise sur Gallica)
[Extrait]


 
  • Ouoho-ho-ho #1 dans la Semaine illustrée du 26 juin 1898 :
Que nous dit Claude François dans cette chanson ?
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France



  • Ouoho-ho-ho #2 dans le Supplément illustré du Petit journal du 10 mai 1908 :
Des paroles iconoclastes et farfelues ? Que non point, Claude François connait ses classiques.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France



  • Ouoho-ho-ho #3 dans le Petit journal illustré du 2 novembre 1930 :
Bien sûr Claude François parle de sa famille. De LA famille en général et des petites tensions que l'on peut avoir au sein de celle-ci...
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Je vous remercie de votre attention.