mercredi 26 février 2014

Pataterie #19 : Le Petit journal illustré, 11/11/1923

Bonjour,

Deux idiots, dans la pataterie d'aujourd'hui. Tellement idiots, qu'à deux et en les additionnant, ils ont réussi à mettre leur bêtise au carré.

  • Illustration d'un duel comico-tragique entre deux Américains dans le n° du 11 novembre 1923 du Petit journal illustré :

"sauvage" ???...
COMPLÈTEMENT CON, OUI !

Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document dans Gallica


La Légende :
"Deux Américains s'étaient voués une haine mortelle. Ils décidèrent d'en finir. Mais sur le terrain, ils ne s'alignèrent pas à la façon des duellistes de la vieille Europe. Ils se placèrent face à face, pied contre pied, la main gauche de l'un dans la main gauche de l'autre et, de leur poing libre, appuyèrent un pistolet sur la poitrine adverse. Tout deux furent tués sur le coup"

Comme j'aimerais que cette histoire fût vraie. Oh ça oui, je l'aimerais tellement. Imaginez un peu la paire d'imbécile à qui on aurait affaire... De compétition ! Oui, exactement des champions, comme seuls le journalisme sportif ou le monde de la publicité savent en produire habituellement.

Remarquez qu'à l'époque le Petit journal illustré ne s’embarrassait pas trop de détails pour nous conter une anecdote sur sa dernière page illustrée : "Deux Américains"... Qui, où, quand ? On ne sais pas... L'information est elle sûre et vérifiée ? Pfiouuu tu m'en demandes un peu trop là, coco.
Aujourd'hui on serait beaucoup plus professionnel que ça on garderait le même texte mais on mettrait "Insolite :" devant. Parce que quand un journaliste met "Insolite :" devant un article c'est un peu comme un joker, ça veut dire qu'on ne garantie rien de ce qui va suivre après les deux points.
C'est comme ça, il faut le savoir. C'est qu'on en apprend avec tonton Blouzouga sur le bien beau métier de journaliste.

Je vous remercie de votre attention et, Insolite : j'espère vous revoir pour une note très prochaine.

mardi 18 février 2014

Pataterie #18 : Je sais tout, 15/01/1918

Bonjour,

Dans la pataterie du jour on se fait charcuter la paillasse, mais ce n'est pas pour autant qu'on va perdre le sourire, surtout si on reçoit des journalistes... hein messieurs ! Mettez-vous à l'aise, je vous sers un thé, des petits gâteaux ? ah bah non excusez moi je ne peux pas bouger, mais faites comme chez vous, c'est à la bonne franquette ici.

  • Dans le n° du 15 janvier 1918 de la revue Je sais tout, une image illustrant un article du Docteur Henri Bouquet intitulé "La douleur vaincue" :

Le premier prototype de Docteur Maboul
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document dans Gallica


Je vous remercie de votre attention.

dimanche 16 février 2014

Pataterie #17 : Le Monde illustré, Miroir du monde, 07/05/1938

Bonjour,

Aujourd'hui, une pataterie qui lève les yeux au ciel plein d'espoir et reçoit une  fiente sur le nez.
  • Une pleine page de publicité pour les cigarettes Anic dans le n° du 07 mai 1938 du Monde illustré, Miroir du monde :
Anic les poumons, donc
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document dans Gallica

Là où vous voyez une gentillounette colombinette qui viendrait de déposer y'a pas deux secondes son rameau d'olivier pour embarquer le mignonet filtrounet tout doux afin de décorer son nid douillet en attendant que ses oeufounets éclosent... Moi je vois la sale marée noire de goudron qui coule dans son ombre malfaisante... OISEAU DE MALHEUUUUR.

Remarquez l’œil vide et froid de la bééÉééte...
Les colombes ne veulent pas la paix, elles veulent nous empoisonner c'est tout.

Je vous remercie de votre attention et surtout retenez bien que la cigarette c'est mal, et que pour arrêter de fumer il suffit de clouer une colombe à votre porte.


C'était un communiqué du CDSABBGUEARIUCSGAQMQMISPSQOLCDAQEIV

lundi 10 février 2014

Pataterie #16 : Le Petit journal illustré 14/12/1924

Bonjour,

Aujourd'hui une pataterie qui fait "Wouuh-putain-la-vache-ah-ouais-quand-même" !


  • Réclame pour les Saltrates Rodell dans le n° du 14 décembre 1924 du Petit journal illustré



J'ai comme l'impression que mon pied gauche va marcher sur mon pied droit pour une annexion pure et simple
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Avec une image qui frôle le point Godwin, comme celle-ci, je pense que le petit texte qui suit aurait été plus approprié pour vendre leur produit :


"Quand mon pied n'a plus voulu que des chaussettes blanches, je n'ai rien dit,
Quand mon pied n'a plus supporté le port de babouches, je n'ai rien dit,
Quand mon pied a réclamé de marcher au pas de l'oie, je n'ai rien dit,
Et puis un jour mon pied s'en est pris à moi en se laissant pousser les oignons, et en s'incarnant l'ongle du gros orteil...
Mais il était trop tard, le mal était fait, mon pied avait gagné et là, il n'y avait plus personne pour m'envoyer un échantillon de Saltrates Rodell à titre d'essai gratuit d'efficacité. Alors agissez tant qu'il est encore temps !"

Je vous remercie de votre attention.

mardi 4 février 2014

Pataterie #15 : La Culture physique à l'Institut de mécanothérapie de Paris / Dr Courtault, 1909

Bonjour,

La pataterie d'aujourd'hui apprend aux enfants à bien grandir sans manger de fruits et légumes ni se dépenser.

  • La page de titre de la courte monographie du Docteur Courtault : La Culture physique à l'Institut de mécanothérapie de Paris en 1909 :

En gros on nous vend la salle de sport telle qu'on la connaît aujourd'hui
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France



Bon c'est quoi la blague ? 
"Mécanothérapie" pour dire "Salle de sport Muscu-2000" ?
C'est parce que sur l'illustration ce sont des femmes qui font du sport avec leurs corsets et chapeaux à plumes  ?
Oui bon, c'est vaguement rigolo, mais de là à s'en exploser la rate de rire !!
Nope je vois pas !
...
Hopopopop ! Mais dites moi, n'avez-vous rien remarqué ?
Vraiiiiiiiment rien ?
En haut à gauche, là ?

  • Attendez que je zoome sur cette pauv' pitite :
La représentation de la salle de sport selon Blouzouga (Ne manque que le méchant avec l'accent germanique, le monocle et le fume-cigarettes)
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Une image bien "What the Fuck" comme on dit outre atlantique : un agrandisseur d'enfant.
Car vous ne le saviez peut-être pas mais en 1909 les enfants ne grandissaient pas tout seuls. Il fallait leur tirer sur les jambes et les bras. 
Avant l'invention de cette machine, on utilisait des chevaux attachés par des cordes aux bras et aux jambes des enfants et on criait "yayayah !". 
En 1909, donc, grâce au bon docteur Courtault les chevaux furent supprimés du processus, car la machi...
Non mais... Ai-je bien lu ?
...
"DOCTEUR COURTAULT" !?!
...
AHAHAHA "COURTAULT", COMME "COURTAUD" !! AHAHA, C'EST SI DROLE ! 
Non ? 
Vous n'avez peut-être pas compris l'astuce ?



Merci de votre attention et de votre indulgence.

vendredi 31 janvier 2014

A dada le Môssieur : L'Étude académique, 15/04 et 01/06/1904


Bonjour,

Je les aimais bien moi finalement mes Môssieurs Médèmes. C'était concon comme tout, rafraichissant et puis ça plaisait à toute la famille. Un vrai beau sujet fédérateur ça, les gens à poil. [Soupir] Aoumff !

Pour tout vous dire, ils me manquent un peu.
Alleeeez, on dit que je vous en remet quelques-uns de temps en temps, d'accord ?
Chic chic chic [Bat des mains en sautillant sur place] vous verrez ce sera bath... 
Oh je suis tellement content que j'allais oublier ça :

ATTENTION LES IMAGES QUI SUIVENT SONT ÉHONTÉMENT VIDES DE TOUT ÉQUIDÉ. C'EN EST INSOUTENABLE ! MÊME PAS UN P'TIT ÂNE DE RIEN DU TOUT ! PAR CONTRE Y'A UN GARS À POIL, MAIS ÇA NE COMPENSE PAS !

Alors voyons voir ce que j'ai dans mon énoÔorme classeur de gens à poil dans Gallica. 
[Farfouille]
[Farfouille]
[Farfouille]


  • Tiens par exemple j'ai un cavalier à poil. Et bien figurez vous qu'il est tellement à poil qu'il n'a même pas un cheval à se mettre entre les jambes, le cavalier :

... Ah et aussi, si c'est possible, je vous vends l'Écosse pour un zlip (Richard III, les scènes coupées au montage)
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


  • Le même, toujours à poil et sans cheval :
La virilité de l'homme et la puissance de l'action sont simplement traduites par l'expression mâle de l'attitude du gars qui fait la mine d'être à dada, la zigounette à l'air
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


  • Encore lui nu, de dos et peut-être voit-il un cheval au loin, mais pas nous :
"Ah Ah ! En avant mon fidèleTornado, nous allons nous jouer encore une fois du sergent Garcia et du capitaine Monasterio" (Extrait de Mon Zorro chez les nudistes)
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


  • Toujours lui et on dirait qu'il s'amuse bien avec son épée (notons toutefois l'absence de vêtements et de cheval) :
Ça, le fantassin à poil il est beaucoup moins mâlement virile... Ah si, je vous assure !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


  • Ces images sont extraites de la revue l'Étude académique, dans le n° du 15 avril 1904 pour les quatre premières et le n° du 1er juin 1904 pour cette dernière qui est ma préférée :  
Le petit Marcel attendant patiemment le passage de la madame pour lui tendre fébrilement son petit ticket et ainsi gagner le droit de faire un tour de manège
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Je vous remercie de votre attention et au revoir. [Se lève de sa chaise et part vers le fond de la pièce dans une mauvaise tentative d'imitation de Giscard en 1981]

lundi 27 janvier 2014

Pataterie #14 : Le Petit Journal illustré 14/06/1925

Bonjour,

Apprenons aujourd'hui encore à titrer et légender comme des pros grâce à tonton Blouzouga et au Petit journal illustré :

  • Le Petit journal illustré, immortalise la fin tragique du plongeur polonais Willy Wolf en une du n° du 14 juin 1925 :

Un nom qui claque, un costume qui claque, une fin qui... Oui bah on va laisser comme ça !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France



Même si ça a son petit côté cocasse, vous conviendrez avec moi qu'ils pouvaient difficilement titrer autre chose.
Parce que "Le plongeur de la mort est mort" n'est pas très beau, et "Le plongeur de la mort, l'est" n'est plus très compréhensible, du coup... Et de toute façon ça se passe à Nantes et je ne vois pas pourquoi on parle de ça.

Je vous remercie de votre attention.