mardi 30 septembre 2014

Pataterie #29 : le Petit parisien, supplément illustré, 15/09 & 13/10/1889

Bonjour,

Dans la La pataterie du jour, se cache au moins une vraie information pas fausse que vous ne connaissiez sans doute pas sur la tour Eiffel.

On doit deux des plus grands symboles de Paris à Gustave Eiffel :

1. Une certaine tour en ferraille inaugurée en 1889.
2. L'introduction, la même année, dans le biotope parisien du Columba palumbus , autrement appelé "salo*erie de fou*u ch*eur de guano sur ma veste bo*del de chie*ie de me*de de pigeon de mes coui*les".

Regardez donc si vous ne me croyez pas.

  • Illustration extraite du n° du 13 octobre 1889 du Petit Parisien, supplément illustré :
La fin des jours paisibles où l'on pouvait s'installer en toute quiétude en terrasse à Paris

Ah ça, à Paris, on en est fier de sa toutour au p'tit père Eiffel, par contre dès qu'il s'agit de lui demander de nettoyer ses cochonneries, y'a plus personne.
Et ma veste qui va me la rembourser ma veste ?

C'est pas qu'il n'ai pas essayé en plus, le Gustave, mais bon visez moi un peu les moyens mis en œuvre.
  • Toujours dans le Petit Parisien, supplément illustré, illustration extraite du n° du 15 septembre 1889 :
Le type aux jumelles : "Ah si, on en a eu un, là... Ah nope, au temps pour moi, c'est encore un badaud"

L'information que vous ne connaissiez sans doute pas, et habilement cachée dans un tas de bêtise, c'est, qu'à son inauguration, il y avait un canon sur la tour Eiffel...Eeeh ouais.
Dingue ce qu'on apprend avec la Patate.

Je vous remercie de votre attention.

vendredi 19 septembre 2014

Le Môssieur, il porte un rocher... en carton, certes, mais quand même : L'Étude académique, 01/04/1904 et 01/01/1913

Bonjour,

"Ça fait bien longtemps qu'on n'a pas vu un Môssieur à poil ici", me fit on remarquer l'autre jour. Voici qui est corrigé avec la note d'aujourd'hui.
Mais avant tout, cette petite mise au point en garde à niveau à l'index en plis oumizou [rayez les mentions inutiles]
__________________

TU AS TAPÉ LES REQUÊTES SUIVANTES DANS TON MOTEUR DE RECHERCHES:
Plage nue OU Plage naturiste OU École naturiste jeune fille OU mère de famille nue sur la plage OU les gent au plage nu OU Zigounette OU petite zigounette OU fesses cassee OU gros muscle petite bite OU homme totalement nu OU homme nu sans rien du tout OU je veu voir un homme fait entré san pes dans une femme tout nue OU le petit nicolas film nu OU ma femme se met à poil n importe où OU meausie tou nu qui fe caca OU nichons OU nudite de jeune femme OU photo jeune homme tout nu OU personne qui font l amour tout nue OU photos elles punissent un homme nu avec bonnet d'ane OU president toute nu OU sarkozy tout nu OU zaz nue a la plage.
ET TU TE RETROUVES ICI.
...
OUI, HEIN, C'EST PAS VRAIMENT CE QUE TU ATTENDAIS.
ENFIN, J'IMAGINE.
DE TOUTE MANIÈRE PERSONNE NE S'ATTEND VRAIMENT À QUELQUE CHOSE ICI, MOI LE PREMIER. 
DONC NON, C'EST PAS LÀ. 
MAIS TU PEUX RESTER SI TU VEUX.
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Le Môssieur d'aujourd'hui ne fait pas les muscles. Non, il prend la pose. Et il la prend même vachement bien, la pose. Bon, en vrai, il fait quand même un peu les muscles, sinon ce ne serait pas vraiment un Môssieur. On va dire qu'il prend un peu la pose des gars qui font les muscles et qui portent des trucs lourds en attendant qu'ils les posent.

  • Une petite présentation avant tout, il s'agit donc de ce modèle de 25 ans dans la revue L'Étude académique ici dans le n° du 1er janvier 1913 :
Ligoté à un rocher, la zigounette effacée, je représente "la fierté blessée mais debout"



Figurez vous que j'ai retrouvé ce Môssieur plutôt bien de sa personne dans un numéro de 1904 de cette même revue. Un numéro antérieur, donc. Je suis quasi sûr que c'est le même gars. Je reconnais le rocher en carton.


  • Nous retrouvons donc notre gars libéré dans le numéro du 1er avril 1904 de la revue L'Étude académique  :
♫Shake your booty Sisyphe♪

Bien bien libéré quand même, pour un gars qui porte un rocher en l'air comme ça, à bout de bras.

  • Et zou une deuxième image du même gars issue de la même page du même numéro du 1er avril 1904 de la même revue :
À la récrée, Sisyphe joue à la balle aux prisonniers avec Tantale


Je l'aime bien ce Môssieur parce qu'il est quand même sacrément ridicule avec son gros caillou en carton et sa zigounette fumée et je ne dis pas ça juste pour avoir des requêtes un peu bizarre de zigounetto-barbecuephile.


Du coup, vous me connaissez, j'ai pas pu m'empêcher de gifer ce Môssieur :





Je vous remercie de votre attention.

vendredi 12 septembre 2014

Pataterie #28 : La France illustrée, 30/05/1908

Bonjour,

J'aimerais vous présenter aujourd'hui une pataterie consacrée à l'automobile, mais sans automobile. En revanche il y aura du vélocipède et de la moustache.
  • Illustration photographique pour un article intitulé "Les Nouveaux agents de l'Automobile-Club" dans la revue La France illustrée du 30/05/1908.
Monsieur Thomas Thomas, agent de la GPS (Gestion de Prudence Stationnaire )

Il s'agit donc d'un gars payé par l'Automobile-Club pour indiquer aux chauffeurs qu'un peu plus loin sur la route il y a un gendarme et qu'il conviendrait sans doute de ralentir, si l'on veut éviter la grosse prune.

Je ne résiste pas l'idée de vous donner également à lire l'article en question. Il est plutôt croquignolet et vous dit, en termes nettement plus élégants, ce que je viens de vous écrire au-dessus et qui était déjà expliqué dans la légende de la photo. Du coup ça redonde, mais 'aime ça, moi, redonder. Parce que redonder ça rempli, ça fait riche. Na !

Voici donc la retranscription de cet article (que vous pouvez trouver également ici) :
Les Nouveaux Agents de l'Automobile-Club.

Les chauffeurs sont une race imprudente. Et ils expient pas (sic) de lourdes contraventions
les infractions fréquentes commises par eux contre les règlements de police. 
Pour obvier à ce risque « professionnel », le Club de l'Automobile a créé une classe d'agents
spéciaux qui en bicyclette courent un peu partout aux endroits les plus fréquentés par les
automobiles. Dès qu'ils reconnaissent un « danger» de contravention et de police pour les chauffeurs trop ardents, ils arborent un signal en éventail sur lequel se lit en gros caractères le mot « Ralentir ».
Et la malheureuse contravention est évitée. C'est une sorte d'institution d'assurance contre
la police.  
Il reste maintenant à trouver une assurance en faveur du public, qui avec ou sans contravention risque toujours d'être écrasé par les fanatiques dangereux de la vitesse.

Ah ça, on écrivait bien à l'époque, sa race.

Je vous remercie de votre attention.

vendredi 5 septembre 2014

MacaÂabrerie #3 : Le Petit journal illustré, 14/08/1926

Bonjour,

Vous ça va ? Moi ça va. 
Alors pour tout vous dire, j'ai passé mes vacances en Bretagne et on a eu un très beau temps. Mais je ne vais pas vous parler de ça dès la rentrée, je ne suis pas votre collègue de la compta, non plus. Et puis je n'ai pas vraiment envie que vous me parliez de vos vacances à vous. Ah ça non, sans façon.

La MacÂabrerie de la rentrée a aussi passé ses vacances en Bretagne et nous a ramené un bien joli cliché Corse. Z'inquiétez pas, z'allez comprendre.
  • Illustration d'un drame en Bretagne, extraite du n° du 14 novembre 1926 du Petit journal illustré :
Les dangers du bilboquet en extérieur, dans sa variante dite "de Gaston
(mais sans le casque à pointe)

Il s'agit donc d'une terrible histoire de VENDETTA en Bretagne pour un droit de passage refusé.
Mais c'est également l'histoire d'un des suicides les plus cons dans l'Histoire des suicides à la con.

Quoi de mieux qu'une petite macaÂabrerie sur le thème du suicide pour la rentrée ?
Ah non, vraiment, ce Blouzouga, il est trop fort.

Je vous remercie de votre attention et vous souhaite de chouettes collègues qui ne vous bassinent pas avec leurs vacances. Je vous ai dit qu'il faisait beau en Bretagne cette année ?