mardi 24 juillet 2012

Bonjour,
Juste un petit mot pour vous dire que je suis en vacances, et que je laisse donc tomber momentanément ce blog, mais que je le reprendrai avec d'autant plus de vigueur à la rentrée que je me serai bien reposé.

En vous remerciant, et atatôt comme on dit de par chez moi !

jeudi 19 juillet 2012

Saint-Nicolas, Journal illustré pour garçons et filles, 1884.


Bonjour,

Me voici à nouveau devant un dilemme, face à une image que j'ai vu et enregistré sur mon disque dur, mais dont je ne peux vous renvoyer à l'original, puisque je ne le retrouve pas sur Gallica. Ils s'agit très certainement d'un document en réfection et qui n'est donc plus visible en ligne. Je vous renverrai donc plus globalement vers la revue sur Gallica, plutôt que directement vers le n° de la revue en ligne.
Edit de 18h34 : Tante Nicole m'a gentiment repassé la référence de ce titre, il s'agissait en fait  de l'année 1884 et non 1883 comme je le l'avais faussement noté (j'ai changé la date dans le titre du message également)... Je peux donc désormais vous renvoyer vers le document en question.

Nous abordons ici les revues et journaux illustrés d'images édifiantes pour la jeunesse, à savoir un très bon vivier d'images et textes particulièrement idiots dont, vous le savez maintenant, je fais mon régal.
La revue Saint-Nicolas est bien évidemment catholique, mais je ne pense pas que cela change grand chose en l’occurrence jugez plutôt :


Quelle feignasse cette Fanchette
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document sur Gallica

Si j'avais une vision un peu partiale, je pourrais dire quelque chose comme ça :
Non mais c'est quoi cette morale ? La petite Fanchette ne m'a pas vraiment l'air d'une paresseuse, à mon avis si elle ne sait pas lire et ne va pas à l'école c'est qu'elle doit travailler et faire des courses pour ses parents, pas comme les petits bourgeois qui lisent Saint-Nicolas... 
En l’occurrence, je pense qu'il doit tout de même y avoir un enjeu de classe derrière cette image et ce n'est certainement par hasard si l'on montre une petite pauvresse qui va se faire bouffer toute crue pour faire peur aux petits enfants riches.

On pourrait aussi dire un truc type "éduc spé" :
Moi je me demande ce que fait l'aide social à l'enfance. Il faut faire rapidement un signalement et la placer cette Petite Fanchette. C'est pas une tenue pour une gamine. Et ses parents doivent être alcooliques vu qu'elle leur ramène un kil de rouge.
Et c'est vrai ça, elle a tout de même l'air un peu laissée à elle même cette petite Fanchette

On peut également voir les choses comme Saint-Nicolas :
Oui ben elle l'a peut-être un peu cherché cette feignante. Elle avait qu'à aller à l'école et mieux écouter les rares fois où elle y est allée, comme ça elle aurait pas vu le loup ! Alors les enfants il faut aller à l'école, sinon... !
Oui ben ça fout bien les chocottes parce que si j'avais été lecteur de Saint-Nicolas, ben j'aurais pas hésité  et j'aurais foncé faire mes devoirs moi !

Je vous remercie et vous engage à bien faire vos devoirs, on ne sait jamais.

mardi 17 juillet 2012

Armée et marine, 14/04/1901 : Les chefs de la prévôté internationale de Shanghaï

Bonjour,

Aujourd'hui, à nouveau, je vous présente une image extraite de la revue Armée et marine.

Petit contexte historique pour commencer :

 En 1901, nous sommes à la fin de la révolte des boxers en Chine et Shanghai (notamment) est occupée militairement par plusieurs autre nations (Empire du Japon, Empire allemand, Autriche-Hongrie, États-Unis, France, Royaume d'Italie, Royaume-Uni, Empire de Russie) qui tiennent à défendre leurs intérêts économiques sur place grâce à de nombreux contingents militaires.
Ces contingents militaires sont ce qu'ils sont : de jeunes garçons plein de sèves et aimant à boire et à se ficher des grandes claques sur le coin de la djeule avec les autres jeunes gens des armées enne... adve... des autres armées en présence.
Il fut donc décidé conjointement entre les armées des nations présentes de créer une forme de police militaire internationale chargée de régler ces conflits et notamment à Shanghai.

La fameuse "Prévôté internationale de Shanghai" dont voici les chefs :


Concours militaire de camouflage de balais
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 

Je ne sais pas vous, mais ces types aux uniformes chamarrés, dont aucun ne regarde dans la même direction, me font un peu de peine. On dirait vraiment une boum de pré-adolescents qui n'osent pas s'inviter à danser, même si je sens comme un courant passer entre les deux à droite. [soupir]

Merci de votre attention.



lundi 16 juillet 2012

La Culture physique, 01/09/1913 : Ralph Rose, le lanceur de poids de San-Francisco

Bonjour,

Aujourd'hui je vais vous parler d'un autre de mes magazines préférés, il s'agit de La Culture physique. Une revue qui commence au début du 20ème siècle et apparemment s'arrête dans les années 60. C'est la revue des adeptes des poids et haltères, des salles de muscu, de la sueur, des corps huilés bien musclés et des moustaches.
Les photos du courrier des lecteurs me font généralement bien rire et j'aurai l'occasion de vous faire rigoler également un brin avec.

Alors là ce qui me fait rire en revanche dans l'image qui suit, n'est pas le monsieur un peu grassouillet aux entournures qui y est représenté, mais le commentaire du lieutenant Brûlé (un abonné de la revue qui n'hésite pas à donner son opinion concernant l'Ecole française d'éducation physique). À un moment donné, donc, ce monsieur nous parle d'un meeting au stade de Colombe où l'on a pu voir les athlètes américains dont leur lanceur de poids vedette Ralph Waldo Rose, tout de même champion olympique de la discipline en 1904 et 1908 et médaille d'argent en 1912.

Voici donc la photo et le commentaire :


J'ai envie de répondre... "Ben non", mais je sens que ce n'est pas tout à fait la réponse attendu par ce chantre du corps parfait

L'histoire ne dit pas si Monsieur Rose a lu ce commentaire, même une traduction édulcorée, mais j'aime à penser que oui et mon imagination continuant le travail, j'imagine Monsieur et madame Rose allant prendre quelques vacances en France du côté de Maubeuge, et "tiens si j'allais rendre une petite visite à ce gentil lieutenant qui a bien voulu me consacrer quelques ligne dans sa revue... Ooh non chérie reste à l'hôtel je n'en ai que pour une ou deux heures tout au plus... Poupouloumpouloum... Le vie en wreuuuuse !"

Vous connaissez l'histoire d'Elephant man-Joseph Merrick, et bien il paraitrait qu'après sa carrière militaire le Lieutenant Brûlé aurait lui aussi connu une deuxième carrière dans le spectacle, à la foire du trône sous le nom "SCHPLARF ! l'homme à la tête totalement enfoncée dans les épaules".

Je vous remercie.


jeudi 12 juillet 2012

L'intransigeant, 23/02/1925 : Réclame pour le Dépuratif du Dr Manget"

Bonjour,

Je dois bien vous l'avouer, j'ai longtemps hésité à vous donner à voir cette image de réclame. Pour la simple et bonne raison que je me demandais si ce n'était pas un peu trop facile de s'attaquer à de la publicité. Parce qu'une publicité, en fait, mine de rien, c'est en soi bête à manger des cailloux.

Mais suis-je homme à reculer devant une facilité ? Suis-je homme à ne pas taper sur un clou déjà planté ? Suis-je homme à prendre la PISTE NOIIIIIRE DE LA MOOOOORT plutôt que la pistounette vert pastel des roudoudoudinets ?

Non je ne suis pas un tel homme, je suis POUR la facilité, CONTRE le bricolage fatigant et j'aime pas le ski.

Alors s'il faut se moquer de la publicité je le ferai. C'est pour ça que je suis pay...
Heu non, je ne suis pas payé en fait...
...
On peut se faire payer pour ça ?



Voici l'image en question :

Encore un succès pour l'homme-bouteille de dépuratif et son super tamis !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 

Je ne reviendrai même pas sur l'arnaque de ce produit censé guérir ou apaiser "Obésité, asthme, emphysème, rhumatisme, névralgies tenaces, insomnies, vertiges, sciatiques, lumbagos, migraines, angine de poitrine" plus les "maladies des femmes" (sic), tout ça en purifiant le sang.

Non, intéressons-nous à l'illustration de ce que "purifier le sang" signifie pour un publicitaire de l'époque :
Il s'agit ni plus ni moins que d'une bouteille de dépuratif du Dr Manget avec des bras, des jambes et un visage dans le goulot, tenant un tamis pour tamiser le sang qui sort en jets continus d'un cœur flottant hors de son corps d'origine.
La bouteille avec un visage dans son goulot, étonnamment, pour effectuer ce travail un peu salissant, n'a rien trouvé de mieux que de porter un costume complet veston avec chemise blanche.
Cette bouteille (avec un visage dans le goulot) tamise donc le sang pour le débarrasser d'un gros tas de scories, mais que devient le sang "propre" ben apparemment il doit tomber en flaque sur les pompes de la dite bouteille, et vu comment elle est habillée ça doit être des escarpins Hugo Boss plutôt que des bottes Aigles.

Hmmm je pense que je ne vais même pas commenter tout cela, la description se suffisant à elle même.

Je vous remercie de votre attention.

mercredi 11 juillet 2012

La Revue hebdomadaire, 05/1914 : Expérience de saut en parachute

Bien le bonjour,

Aujourd'hui j'ai une question à vous poser et n'hésitez pas à me répondre franchement : Mais c'est quoi exactement leur problème aux aviateurs et aviatrices ? Ils en ont tous marre de la vie ou quoi ?

Est-ce que ça leur prend un matin, tiens je vais m'attacher avec deux trois bandes de tissus sous un "aéroplane", comme ça si je ne ressemble pas à une carotte râpée au décollage, je suis sûre que je finirai en céleri rémoulade à l’atterrissage ?

Selon mes recherches j'en suis venu à établir cette statistique concernant les aviateurs et aviatrices : un aviateur ou une aviatrice du début du 20ème siècle avait à peu près autant de chance de vivre au delà des 25 ans qu'un éphémère coincé dans un mixeur sous tension rempli d'araignées et de grenouilles affamées.

Voyons donc ce qui nous est proposé aujourd'hui :

Elle n'a pourtant pas l'air dépressive cette Mme Cayat de Castella
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 
Le document sur Gallica

L'idée, ici, est donc de tester un parachute et pour ce faire de se retrouver à 800 m au dessus du sol, accrochée on ne sait trop comment à une planche à repasser à moteur. On se détache, on se jette et hop le parachute s'ouvre. MAIS ILS SONT PAS UN PEU MALADE ?!? Excusez moi de crier comme ça mais autant d'inconscience moi ça me fiche les miquettes.

Le pire c'est qu'ils y vont avec le sourire ces idiots ! Pas plus de jugement, ni de chance de survie d'ailleurs, qu'un scout marin sous la direction de l'abbé Cottard !

Et j'en ai plein d'autres des images comme ça, que je vous montrerai à l'occasion, vous verrez, ils ont tous l'air content d'eux juste avant d'enfourcher leur engin de la mort. BRRRR !


Je vous remercie donc de me répondre si vous savez ce qui motive ces tarés... Moi je sèche !

A bientôt.

mardi 10 juillet 2012

Armée et marine, 31/01/1904 : L'autopropulseur Adam-Boudin

Bonjour,

J'ai un petit faible pour ce journal qui s'appelle Armée et Marine.
Ça a peut-être à voir avec mon attrait pour les uniformes ridicules. Je ne sais pas. En tout cas s'il y a bien un chouette journal dans lequel on peut trouver tout un tas de chouettes photos idiotes, c'est bien celui là.
En même temps, avec un concept pareil et un titre pareil je savais avant même de cliquer dessus que j'avais le droit à ce que nous autres découvreurs de l'extraordinaire appelons une perle rare, mon Louis Bozon de Higgs en quelques sortes.

Pour commencer, je vais y aller tout doucement, je garde le haut du panier pour plus tard.

Armée et Marine dans son édition du 31 janvier 1904 nous présente ce qui ressemble tout de même beaucoup à un mixeur géant, nommé apparemment et sans rire l'Auto-propulseur Adam-Boudin.

Tiens v'là l'Adam-Boudin, v'là l'Adam-Boudin...
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 
Le document sur Gallica

L'auto-propulseur Adam-Boudin : Donc nous avons ici, accolés ensemble, le nom du premier homme selon la tradition judéo chrétienne et ce que cette machine est capable d'en faire.
Soit nous avons affaire à la légendaire poésie militaire, soit les inventeurs sont choisis sur des critères drastiques de noms de familles.
Je pense ici également au canon de 112 Danlku-Déchleu, à la mitrailleuse lourde Rat-Atharath et aux premiers essais du tank Goulache, Soule & Chnille

Merci de votre attention.

lundi 9 juillet 2012

Le Petit journal illustré, 22/01/1922 : Illustration du Chien des baskerville

Bonjour,

Sir Arthur Conan Doyle a écrit dans le Signe des quatre
"Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité"
 Il résume ainsi une partie de la méthode de son personnage, Sherlock Holmes, pour résoudre les mystères qui sont proposés à son intellect.

Alors, soit ! Utilisons à notre petit niveau la "méthode" Holmes pour comprendre le mystère de l'illustrateur du Chien des Baskerville dans le Petit journal illustré

Voici le bandeau que l'on retrouve en 1921-1922, semaine après semaine, en haut de la page 7 de l'hebdomadaire, le roman étant publié ici sous forme de feuilleton :

Mais c'est le gentil gros toutou des Baskerville à son pépère ça
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 






Hypothèse une !

Dans un premier temps on pourrait penser que l'illustrateur n'a pas lu l'histoire. 
Si je me souviens bien, le fameux chien des Baskerville est censé ficher assez fortement les miquettes : un animal situé entre le pit-bull nourri au yaourt allégé et la bête du Gévaudan qui aurait vu Le pacte des loups au cinéma
Sur cette illustration, j'ai pour ma part l'impression qu'il s'agit là d'une aimable historiette pour enfant mettant en scène Ploum le chien en baskets de ville et ses amis Sherlock le canard loufoque et Watsie l’ornithorynque rigolo...

Hypothèse deux !

Ma deuxième hypothèse est que l'auteur a bien lu l'histoire, mais il ne sait pas dessiner les chiens et il a donc (mal) recopié son chien avec du papier calque à partir d'un Placid et Muzo.
Je ne lui jette pas la pierre car je l'ai fait moi même pour impressionner mes camarades de classe à peu de frais si ce n'est de la sueur des mains sales beaucoup de gommes pour un résultat assez peu convaincant.
Il est vrai que quitte à recopier une bande dessinée, autant éviter Placid et Muzo qui eux même donnent l'impression d'avoir été (mal) recopiés sur du papier calque à partir de Pif et Hercule

Hypothèse trois !

Une troisième hypothèse laisserait à penser que l'illustrateur a bien lu l'histoire, qu'il sait dessiner les chiens qui fichent les miquettes, mais que c'est en fait son fils qui au dernier moment a retouché le dessin et qu'il n'a pu faute de temps envoyer autre chose que ça à l'impression. Connexions possibles avec la première et la deuxième hypothèse, du coup !


Oh, je n'ai pas la sagacité d'un Sherlock Holmes mais je pencherai plutôt pour cette dernière hypothèse, les deux autres me semblant par trop impossible. Et puis si l'on regarde le reste des illustrations elles sont plutôt réussies, donc la main qui a fait le bandeau de titre n'est pas la même que celle qui a fait les autres illustrations... "Hasta la vista baby" comme dit toujours Sherlock Holmes.

Je vous remercie.


vendredi 6 juillet 2012

L'ancien trésor de l'abbaye de Silos, 1901

.
Bonjour à vous...

Oui bon comme c'est un début de blog, je vais peut-être tutoyer mon lecteur, parce que là je me fais l'effet du chanteur de variétés qui arrive sur scène, dans une salle des fêtes où tout le public est agglutiné contre le bar, sauf les mamies en fauteuil roulant et les enfants qui courent partout, vous le connaissez ce chanteur, celui qui hurle en arrivant "EST-CE QUE VOUS ÊTES CHAUUUUUUUUD BAZOUUUUUGE-LA-PEEEEROUUUUUSE ????" et n'obtient comme réponse qu'un aboiement au loin... dehors... dans une ferme... là bas... gris... froid... corde...

Donc :

Bonjour à toi... Lecteur,

Aujourd'hui, car je sais qu'il est très religieux, je voulais rendre hommage à un homme qui a souvent été décrié ces dernières années, je veux parler de notre précédent Président de la République. Je ne suis pas de droite, mais comme beaucoup de gens je trouve que Monsieur Hollande aurait pu avoir un geste sur le perron de l’Élysée au moment ou Monsieur Sarkozy quittait le palais présidentiel. Aussi par cette main tendue, j'ai envie de rétablir à mon petit niveau l'affront qui lui a été fait.
Au revoir Nicolas.

Je ne partage pas leurs idées mais je voulais également saluer par cette même main tendue tout ces hommes et femmes de droite que l'on a vu beaucoup trop à la télévision, dont les propos ont souvent dépassé la pensée et dont la pensée a souvent dépassé les propos de l'extrème-droite.
Au revoir la droite.

Les moines de Silos vous remercient de vos dons et vous assurent qu'ils seront bien utilisés pour aider les pauvres
 Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Le document sur Gallica

jeudi 5 juillet 2012

Monsieur Destival et sa grande calebasse, 1909


Cette grande calebasse de Destival
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Un petit exemple de ce que vous pourrez trouver ici.  "Petit" n'étant peut-être pas l'adjectif qui convient, du coup.

Il s'agit donc de Monsieur Destival et de sa calebasse qui est, avouons le, pour le moins assez grande.

Mon problème vis à vis de cette image, car oui j'ai un problème vis à vis de cette image, n'est pas la taille conséquente de la calebasse de Monsieur Destival, ni la ressemblance troublante de Monsieur Destival avec Mike Hammer, ni d'imaginer la vielle charrue de Destival utilisée pour cultiver un terrain propice à faire pousser une telle calebasse, mais bien le fait que je ne sais plus de quelle revue agricole cette image est tirée.
Bon, la légende nous dit que c'était en 1909, c'est déjà ça de pris.
J'aurais bien aimé vous faire un chouette lien vers la dite revue en ligne sur Gallica, d'autant que j'avais dit dans mon premier billlet que je le ferai systématiquement, mais du coup là je ne peux pas.

Voilà donc un parfait exemple de ce que j'essaierai de ne pas faire mais que là je vais faire quand même parce que quand même, elle est énoooorme cette courge !

mercredi 4 juillet 2012

Pour faire fuir les éventuels lecteurs d'un blog, faites comme moi : un premier billet avec plein de texte !

Parce que je ne suis pas qu'un malotru, je vous souhaite la bienvenue sur mon blog.
Dans les "quelques" lignes qui suivent je vais vous expliquer le propos de ce blog. Car qui peut encore ouvrir un blog de nos jours sans un propos ? Hmm ?


Petite histoire de la communication en guise d'introduction à ce blog



Introduction : où l'auteur prouve en quelques mots qu'à partir de maintenant ça va dépoter

De tous temps l'homme a voulu communiquer avec son voisin, ne serait-ce que pour lui demander de lui passer le sel.

La communication orale : de "GRÔÔÔÔ" à "GRÔÔÔÔ, s'il vous plaît"

L’hominidé a d'abord inventé ce que les spécialistes de l'histoire de la communication s'accordent à appeler, depuis le congrès de Malmö en 1972, le coup sur le coin de la djeule avec un gros bâton. Puis
sur plusieurs siècle il a inventé petit à petit la communication parlée. Je vous passe les premières étapes un peu tâtonnantes : conversation hurlée avec coup sur le coin de la djeule, puis conversation à niveau sonore normal avec coup sur le coin de la djeule et les variantes, par exemple le roucoulement à l'oreille avec coup sur le coin de la djeule pour séduire une compagne ou un compagnon.

L'écriture : le paracétamol de la communication

Si l'homme invente l'écriture, c'est essentiellement pour éviter le fameux coup sur le coin de la djeule, dont j'ai peut-être déjà parlé auparavant. Coup qui semblait jusque là indispensable à la communication. Une forme de ponctuation rudimentaire, en quelques sortes.
L'homme invente donc l'écriture et tout ce qui va avec : les parchemins, les papiers, les différentes encres, les manuscrits puis l'imprimerie et tout le bazar.
Hop un petit bon en avant dans le temps et nous voici avec l'invention de la numérisation.

La numérisation : entre l'imprimerie et ça, honnêtement, y s'est rien passé d'extraordinaire

Et qu'est-ce donc que la numérisation ?
Et bien pour résumer : on a tout un tas de vieux bouquins, de vieilles revues et tout et tout, et y'a des gars qui se disent "tiens si je mettais tout ça en fichiers informatiques !" (comme les gars de chez Gallica, par exemple), "ça prendra moins de place, et pis on va éviter comme ça que des gros saligauds mettent leurs gros doigts sales sur nos vieux papiers, et pis comme ça aussi y'a plein d'gens qui vont en profiter grâce au Internet-gougueul tout ça", qu'y se disent comme ça les gars de chez Gallica. Pas con.

Oui d'accord, je comprends bien, mais... Et ce blog dans tout ça ?

Donc vous avez, tout en haut, le Savoir, l'Histoire, la Culture, les Arts, que les gars de chez Gallica mettent à disposition, tout en bas, à des types comme moi.
Et qu'est-ce qu'ils font les types comme moi ? Et bien ils font ce qu'ils savent faire le mieux, ils se moquent. Parce que c'est dans leur nature : ils charrient, ils vannent, ils brocardent, ils raillent, ils... Bon vous avez compris. Mais comme ils sont plus ou moins couards, ils vannent des trèèèèèès vieux trucs, du genre : 
"ouais heu Mathusalem t'es tellement vieux que maintenant t'es mort"
Ou encore :
"Clovis et ben ton vase, il est tout cassé"
Alors voilà imaginez ce que des gars comme moi font avec un joyau comme Gallica : vous voyez des cochons ? Vous voyez de la confiture ?... Eeeeet voilà !

C'est donc ça le but de ce blog : se moquer de très vieux trucs par le biais de photos et textes provenant de documents en ligne sur Gallica (la bibliothèque numérique de la BnF, qui soit dit en passant, placée entre de bonnes mains est une chose extraordinaire).


Bon j'ai cité plein de fois Gallica, je vais mettre un lien permanent vers Gallica dans mes liens préférés sur le côté, j'en ai dit et j'en dirai plein de bien, je mettrai aussi des liens pointant vers les documents cités dans ce blog, et je n'ai pas suivi ma première idée d'appeler ce blog "Galliconnerie". Alors maintenant si les gars de chez Gallica sont pas contents, et ben ils ont qu'à me le faire savoir et si possible pas tout de suite par le biais de leurs avocats !