jeudi 31 octobre 2013

Pataterie #2 : Almanach illustré du Petit Parisien, 1909

Bonjour,

Aujourd'hui, une pataterie qui est plus de saison qu'il n'y paraît au premier coup d’œil, Halloween oblige... Oui mais alors un Halloween vraiment un peu super méga glauque, quand même.

  • Ce qu'il faut retenir de mai 1908 selon l'Almanach illustré du Petit Parisien de 1909 (attention comme je le dis plus haut c'est un peu super méga glauque, quand même)

"L'autopsie du petit Marcel Poirot, étranglé à Commercy par l'affreuse Jeanne Weber" et "Le peintre Steinfeld et sa belle mère sont trouvés assassinés"... Ô le joli mois de mai
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Ouééé, youhouuu, et bien salut les petits coquinous... Glp !

mercredi 23 octobre 2013

Pataterie #1 : Le Monde illustré, Miroir du monde, 28/01/1939

Bonjour,

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle et révolutionnaire façon de bloguer sur la patate :

Une courte présentation + une image + une légende cocasse + une alter-légende ou un commentaire en plus en info bulle et qui apparaît quand on laisse sa souris une demie seconde sur l'image.
Et puis c'est tout

La Patate sacrée du Machu-Pichu le blog qui n'a pas peur de prendre tout le monde à contre courant en inventant le mini-blogage. 

C'est aussi surtout le moyen le plus efficace de pouvoir poster des trucs plus régulièrement.
Mais rassurez-vous je vous ferai encore parvenir ici, parfois, quelques billets nettement plus longs, touffus et documentés, sur des thèmes précis et... Et je me rends compte tout à coup que ce billet-ci ne sera pas court du tout puisque je suis encore en train d'écrire des trucs plutôt que de vous montrer l'image d'aujourd'hui, alors zou allons-y que le spectacle commence... Mais je me tais... Regardez plutôt... Oui oui chut... Roooh ça va, c'est mon blog oui ou non ? :

  • Une invention dans le numéro du 28 janvier 1939 de la revue Le Monde illustré, Miroir du monde :
Sur le même principe que le Démantibulator tant apprécié chez les bouchers.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Merci de votre attention et à bientôt.

lundi 21 octobre 2013

Ça gaze aux UK ! (la blague, c'est que ça fait presque "Gazoduc", d'où une franche rigolade) : Je sais tout, 15/02/1918

Bien le bonjour,

Nous allons parler aujourd'hui d'une invention immensément disgracieuse, extrêmement dangereuse et tellement britannique.


Les britanniques sont reconnus pour leur élégance et leur distinction que l'on dit même "toute britannique", c'est dire. Et dans le même temps ils peuvent adorer, arborer, et revendiquer des objets, des vêtements, des bidules tous plus moches les uns que les autres : ce mauvais goût ultime pour le kitsch qui va les faire acheter tous ces mugs avec la tête de la famille royale dessus, par exemple ; ou encore ce goût immodéré pour la cornemuse ; et  puis leur drapeau là, qui, il faut bien le dire, est quand même vraiment tout brouillon...
 
L'article qui suit nous montre que, même quand il s'agit de véhicules, les britanniques ont parfois eu un goût disons plus que douteux. Et pourtant, leurs voitures ne sont pas si moches que ça, d'habitude.

Nous sommes en février 1918, la première guerre mondiale n'est pas encore terminée, et j'imagine qu'après quatre ans d'une guerre qui au départ ne devait durer que quelques mois, voire quelques semaines, à part deux ou trois zozos, personne n'ose plus penser que ce conflit va bientôt se terminer.

La revue mensuelle Je sais tout... Qui est quand même vraiment un titre de premier de la classe avec en plus sa grosse tête à claque en forme de globe terrestre... Je suis bien désolé de couper mon exposé comme ça mais c'est plus fort que moi quand je vois ce, cette, ce... Mais regardez le, bon sang :

AGNAAAAAAAAAN !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Où en étais-je avant d'être grossièrement interrompu par l'autre grosse tête là ?... Ah oui, voilà :

Je sais tout, donc, dans son numéro du 15 février 1918, publie un article de Monsieur R. Altermann, ingénieur des arts et manufactures. Cet article nous parle des "Automobiles à gaz" et notamment de l'expérience anglaise en la matière, qui, nous dit Monsieur Altermann, fut  essentiellement mise en place pour pallier aux extrêmes difficultés d'approvisionnement en pétrole en ces temps de guerre.

Voici un extrait de cet article concernant cette expérience anglaise (vous retrouvez l'article et les photos utilisées ici... sur Gallica, bien sûr ! Où autrement ?) :

"il y a déjà un an que [les anglais] ont doté quelques centaines d'automobiles de tous les types de ces immenses sacs-réservoirs qui  leur donnent un aspect médiocrement esthétique."

  • Première intervention de ma part, si vous le voulez bien. Juste pour vous illustrer les propos de Monsieur Altermann par les quelques images qui agrémentent cet article. L'on parle donc de quelque chose de "médiocrement esthétique", voyons cela :
Au pays de la cornemuse, de la jelly et de la panse de brebis farcie je ne vois finalement là qu'une certaine continuité dans le parti-pris esthétique britannique!
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
La suite :
"Ces sacs sont constitués par une étoffe absolument imperméable aux gaz, et de même nature que celle qui est en usage pour la fabrication des ballons.
On les fixe sur toute la surface du plafond du véhicule à l'aide de quelques courroies et d'une bâche ignifugée pour éviter les dangers d'incendie; le gaz y est emmagasiné à la pression ordinaire des canalisations"

  • Le sac en question :
Le jeu idéal pour vos enfants
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Plus loin :
"[...]
Les résultats obtenus par l'emploi de ce dispositif ont été assez satisfaisants pour qu'il puisse être considéré comme étant, à l'heure actuelle du domaine des réalisations pratiques."

  • "Pratique" est-il bien l'adjectif qui convient ? Si l'on regarde la motocyclette, par exemple, le côté pratique ne m'apparaît pas tout de suite :
La manière la plus efficace pour se séparer de ses bijoux de famille et les envoyer dans la stratosphère
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Monsieur Altermann continue :
"Néanmoins, il présente plusieurs inconvénients : outre la lenteur relative du gonflement -- il faut de quinze à vingt minutes pour remplir un sac -- outre les risques d'incendie et d'explosion avec une masse gazeuse aussi inflammable, il faut considérer l'encombrement disgracieux, les difficultés d'agencement sur certaines voitures, et aussi la résistance très sensible opposée à la marche du véhicule, particulièrement dans les grandes vitesses, par cette volumineuse protubérance sur laquelle le vent a beaucoup de prise. Enfin, les quantités de carburant ainsi emmagasinées restent malgré tout -- quelques dimensions qu'on puisse raisonnablement donner au sac -- notablement insuffisantes dans bien des cas, surtout étant donné l'impossibilité de se ravitailler en dehors de points fixes bien déterminés"

Ma conclusion est que tout cela n'a rien, mais vraiment rien à voir avec une pénurie quelconque de pétrole. 
Ce n'est, une fois de plus, que le symptome le plus voyant de la jalousie maladive des Anglais à notre encontre :
"En France et en Belgique, les civils meurent par paquets de cent dans de grandes explosions, par Saint-Georges, nous aussi nous sommes capables de le faire et que dieu sauve le roi."
Jusqu'où va se cacher leur perfidie !

  • Vous voulez une preuve ? Il n'y a qu'à regarder ce bus :
Le "double-decker BANG"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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Bon ! Si on me demande, je veux bien trouver une certaine utilité à UNE seule des utilisations de ces sacs à gaz : Le bateau à gaz. 

[Attention, ici commence une blague très nulle. Plus que d'habitude, du moins. Aussi pouvez-vous passer directement aux salutations plus bas]
Et il me semble qu'en 1944, les alliés auraient peut-être dû regarder d'un peu plus prêt ce bateau à gaz  au moment de la conception de leurs barges de débarquement, ça aurait peut-être fait gagner quelques heures aux soldats qui débarquaient sur les plages de Normandie.
[La chute de la blague est dans la légende de la photo, vous savez, celles que je rajoute à chaque photo et qui sont proprement hilarantes, hihihi, vous allez rire, mais je n'en dis pas plus... Mais, sans plaisanter, vraiment, à votre place, je passerais directement aux salutations] :

"Nein Helmut, che t'assure gu'il ne s'achit gue t'une bedide zentaine de knackis gui flottent, rien te blus normal. Bas de guoi alerder la komandantur, ach !"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

...
...

Et bien, je crois que nous pouvons nous quitter là dessus.

Je vous remercie donc de votre attention et, qui sait, peut-être reviendrez-vous un jour sur ce blog. Alors, à la prochaine, hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Non ? Hein les zamis ? Hein ?

vendredi 11 octobre 2013

Môssieur et Médème octobre 2013, La Culture physique, 03/1936 et l'Étude académique 01/09/1909

Bonjour,

Octobre est, sans aucun doute, le mois le moins marrant du calendrier. Ce n'est qu'un avis tout personnel, notez le bien, mais j'ai beau chercher je ne vois pas de truc sympatoche lié au mois d'octobre... Même pas une petite ritournelle, de celles qui disent qu'on aimerait passer ce mois là à Paris, même pas une petite fête un peu cocasse, même pas... Heu... Otez moi d'un doute, l'Oktoberfest, dite également fête de la bière, c'est bien en novembre, non ? Hum... Oké... Je vois.

Ooooh regardez là bas !!!

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Bonjour,

Aaaah le riant mois d'octobre si bien chanté, en filigrane certes, par Joe Dassin dans l'Été indien, que ce mois là est cher à mon cœur.
Octobre la fête !
Octobre paillette !
Octobre la joie !
Octobre et ses Môssieur-Médème du calendrier qui fait les muscles et la pose sur le blog de la Patate !
Octobre et ses mises en garde aux plus jeunes concernant la nudité des gens sur les images en-dessous !

CAR, CERTES IL Y A DES GENS TOUT NU DANS CE POST, MAIS C'EST QUAND MÊME APRÈS BEAUCOUP BEAUCOUP DE LIGNES DE TEXTES, ET QUE ÇA FAIT QUAND MÊME BEAUCOUP BEAUCOUP DE LECTURE TOUT ÇA POUR DEUX PAUVRES IMAGES EN NOIR ET BLANC ET UN PEU DE NUDITÉ. ALORS QUE JUSTEMENT, IL ME SEMBLE BIEN QUE L'INTERNET A ÉTÉ QUAND MÊME CONÇU, DÈS LE DÉPART, POUR POUVOIR TROUVER DES IMAGES OLÉ-OLÉ SANS QU'IL N'Y AI TROP DE TEXTE EMBÊTANT À LIRE TOUT AUTOUR... OÙ ALORS JE N'AI RIEN COMPRIS À LA RECHERCHE D'IMAGES DANS GOUGLE.

  • Notre Môssieur octobre 2013 est un lutteur de poids, de charme et de finesse. Wladeck  ou Ladislas Cyganiewicz, également surnommé Zbysko II, en référence à son frère Stanislas que l'on surnommait aussi Zbysko.  
Waldo, tout comme son frère ainé est un lutteur polonais. Son frère Stanislas fut très connu à son époque, notamment pour son tour de bras de 52 cm... Le type qui, à lui tout seul, a pu faire vivre toute l'industrie polonaise de confection de chemises et de tricot de peau.

Chez les Cyganiewicz, voici donc le p'tit frère dans le numéro de mars 1936 de la revue La Culture physique. Notons au passage que cette photo a plutôt dû être prise dans les années 1910-20, à l'époque où il était lutteur, vu que le gars est né en 1898, qu'il a commencé à être connu au début des années 1910 et qu'à partir des années 20-30 il commence à avoir une belle calvitie.


"Elle est bien bath cette surpat', tu ne trouves pas ?"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Je ne résiste pas à vous montrer également cet article du numéro du 1er janvier 1914 d'André Corbel, sur celui qu'il nomme l'Adonis Poméranien. Il y a, si je ne me trompe, comme un léger (ATTENTION GROOOOOOSSE LITOTE) sous-texte séqueussuel derrière ces quelques mots élogieux .

Subtilité quand tu nous tiens, on dirait presque du Bigard
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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  • Médème octobre 2013 est cette jeune modèle de 23 ans qui visiblement vient de choir et s'est quand même fait un peu mal à la cuisse.
 Les images sont extraites du numéro du 1er septembre 1909 de la revue L'Étude académique :

Poses classiques pour des scènes de "lendemain de bacchanales avec gros besoins de paracétamol"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Le bon timing pour appuyer sur le déclencheur, c'est ce moment d'équilibre, de grâce sur le fil, comme juste avant un envol... Parce que juste après c'est la chute et là ça devient autre chose qui tend plus vers le gag. 
Non, vraiment, la photographie est un art exigeant. Mais bon, comme les deux photos peuvent se vendre, hein !

Merci de votre attention et à très bientôt.