lundi 31 mars 2014

Pataterie #22 : Nice-médical, 01/1892

Bonjour,

La pataterie du jour a peut-être gardé la forme avec des produits quelque peu illicites, mais elle n'était pas au courant monsieur le juge, c'est de la faute des docteurs.

  • Réclame extraite du numéro de janvier 1892 de la revue Nice-médical que l'on pourrait d'ailleurs rebaptiser Paris-Nice-médical, pour l'occasion :
La pharmacie, une reconversion alternative méconnue pour les cyclistes... Et pourtant
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Tout ne s'explique-t-il pas mieux du coup ?
Hein ?
Oui, n'est-ce pas ?

Je vous remercie de votre attention.

samedi 22 mars 2014

Ding dong la Médème : L'Étude académique, 01/05/1907

Bonjour,

Hop là, il fait beau là, mine de rien. Alors zou on va en profiter pour se mettre à poil. Aussi, comme vous le comprendrez aisément, ne puis-je passer à côté du petit message suivant :
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BON, JEAN-FRANÇOIS, MON P'TIT GARS, FAUT QU'ON CAUSE. JE SAIS BIEN QUE CETTE PUDIBONDERIE FACTICE QUI EST TIENNE CACHE SANS DOUTE UN ÉNORME COMPLEXE AUTOURS DE TON CORPS NU À TOI. JE NE SAIS QUEL BOURRELET EST DISGRACIEUX À TES YEUX. PEUT-ÊTRE TON MOLLET A-T-IL EFFECTIVEMENT DANS SON MAINTIEN UN RIEN DE CELUI D'UN COQUELET... JE NE SAIS PAS ET NE VEUX PAS LE SAVOIR. PARCE QUE ET C'EST LÀ OÙ JE VEUX EN VENIR : JUSTE, FERME TA GUEULE, C'EST TOUT. 
MAIS BIEN BIEN, HEIN !
ET PASSE LE MESSAGE À CHRISTINE AUSSI, TANT QUE T'Y ES, CE SERAIT SYMPATOCHE.
MERCIIIII !
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S'il existe un accessoire bien difficile à mettre en scène dans une photographie avec une ou plusieurs personnes autours, c'est bien une énorme cloche. On pourrait même dire que sorti de "je me bouche ostensiblement les oreilles avec les mains", il n'existe aucune véritable pose qui soit naturelle face à un tel objet.
Eh bien, figurez vous que si vous mettez la ou les personnes devant complètement à poil, ça ne change rien au problème...
  • ...La PREUVE avec cette Médème de 23 ans dans le n° du 1er mai 1907 de la revue l'Étude académique... 
(Je signal d'ailleurs, à toutes fins utiles, qu’étonnamment toute l'année 1907 de l'Étude académique se retrouve faussement sous le supplément de ce titre à savoir L’Almanach des beaux-arts... Voyons voir maintenant si je suis vraiment lu par les gars et filles de chez Gallica)


Petite scénette de la vie de tous les jours à Notre-Dame : Esméralda apprend les rudiments du crawl à Quasimodo .
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France



  • La même Médème, sous son autre profil... Ça ne marche pas beaucoup mieux :
"AhAhAh ! Eh non inspecteur Juve, car sous ce masque, en fait, je suis... Fantômaaaas".
(Fantômas chez les nudistes et la cloche qui sonne minuit à l'heure de la mort qui tue)
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


  • De face... Eh bien non :
Sainte Acouphénie qui fut Crucifiée sur une cloche... heu Clochifiée, donc.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


  • Et enfin de dos... Bah non plus en fait :
"Bonjour mon p'tit monsieur, c'est pour une livraison ! J'vous la pose où la cloche ?"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Je vous remercie de votre attention.

mardi 11 mars 2014

Pataterie #21 : Le Petit journal illustré, 10/08/1924

Bonjour,

La pataterie d'aujourd'hui nous rappelle qu'il faut bien aimer sa môman. Beaucoup beaucoup, même. Mais c'est pas la peine d'en faire trop, des fois un simple coup de fil suffit.

  • La triste histoire de l'aviateur Rapin et de sa maman sur la page de "l'Actualité par l'image" du numéro du 10 août 1924 du Petit journal illustré.
L'avion ? Un Mother Fokker évidemment !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Un accident ? De la maladresse ? Vraiment ? Quand on connaît l'ingratitude des enfants on ne peut que douter, croyez moi.
Avouez que c'est quand même pas de bol de tomber pile poil sur le carafon de sa tite môman avec son tite navion.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'il ne faut pas que ma fille compte trop sur nous pour lui payer son permis de conduire. C'est tout !

Je vous remercie de votre attention et je vous rappelle de surtout bien surveiller vos enfants qu'ils ne jouent pas avec des trucs trop dangereux, pour vous...

vendredi 7 mars 2014

La Patate ose le changement : Le Monde illustré, Miroir du monde, 26/08/1939

Bonjour,

Ce blog avait bien besoin d'un petit rafraîchissement mural, voilà qui est fait avec cette photo extraite du n° du 26 août 1939 de la revue Monde illustré, Miroir du monde :

Je ne peux qu'être d'accord avec ces dames en précisant toutefois que ces potatoes on les need preferentially sacred and of the Machu-Pichu, of course
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Cette image illustre un article intitulé "La corvée de patates...", sur une campagne de promotion anglaise du-dit tubercule, campagne dont font partie ces girls en maillot de bain, suivant le vieux principe publicitaire, heureusement aujourd'hui tombé en désuétude, du "montrer-des-filles-en-maillot-de-bain-ou-à-poil-ça-peut-tout-vendre-du-tractopelle-au-cure-dent-en-passant-par-l'-écrou-de-22".

Ceci me me permet de vous faire un rappel fort à propos du fait que le publicitaire est bien à notre société ce que le mildiou est à la patatate... Le tubercule hein, pas mon blog ! Moi je m'en gave du mildiou, je me roule dedans, je lui susurre des mots doux à l'oreille au mildiou. Parce que tant qu'il y aura des publicitaires je suis assuré d'avoir des conneries à montrer ici.

Notez que si Monsieur Destival et sa courge géante vous manquent, vous pouvez toujours aller leur rendre visite de temps en temps iiiiiiiciiiiiiii.

Je vous remercie de votre attention.

mercredi 5 mars 2014

Pataterie #20 : Supplément illustré du Petit Comtois, 05/06/1904

Bonjour,

Aujourd'hui, grâce à cette nouvelle pataterie, bibliothécaires et professeurs vont pouvoir donner ou redonner le goût de la lecture aux plus jeunes... Ntntnt tu continues la lecture toi, ou je t'assaisonne façon steak au poivre.

  • Dans cette réclame, extraite du numéro du 5 juin 1904 du Supplément illustré du Petit Comtois, il est question de nous faire acheter, à un prix défiant toute concurrence, vingt volumes d'une collection de romans d'aventure. Voyez donc le petit cadeau qu'ils vous offrent en prime d'une souscription :

Étonnamment, de nombreuses souscriptions pour une seule et même adresse : au 42, rue de la santé dans le 14e arrondissement de Paris.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

(Comme d'hab, pour voir en plus grand, allez directement sur Gallica ou bien quliqueliquez droit sur l'image. "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet" et là vous devriez pouvoir lire le texte sans vous abimer les yeux... On ne dira pas, après ça, que je ne chouchoute pas mes lecteurs... Vous êtes bien installés, vous voulez un thé, un café, un chocolat, un flingue ?)


Argument de taille extrait du laïus publicitaire :
"Tout le monde voudra s'offrir, à des conditions si extraordinaires, la merveilleuse collection d'ouvrages de Boussenard accompagnée d'une prime aussi séduisante avec laquelle s'exercera l'adresse de nos souscripteurs."
Et c'est vrai que des beaux livres bien reliés, ça fait des chouettes cibles pour s'entrainer au tir.


Pour la petite info, les ouvrages de Boussenard on les trouve gratosse sur Gallica : là par exemple. Par contre, même pas ils vous offriraient un couteau à beurre ou un Nountchakou, ces salauds là... Pfff

Je vous remercie de votre attention.