mardi 6 janvier 2015

Bon an !

Bonjour,
Il est de bon ton en cette période de souhaiter plein de bonnes choses aux gens que l'on aime mais aussi à la boulangère que l'on déteste, parce qu'on est bien poli. 
Eh bien mon petit Blouzouga qu'attends-tu ? 
Je vous présente donc mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année 2015, que vos projets aboutissent, sauf s'il s'agit de dominer le monde, de m'assassiner ou de monter une étagère sur le mur donnant sur la chambre où mes filles font la sieste.

Et comme neuf images un peu concons avec des commentaires idiots valent mieux qu'un long discours, je vous offre ce petit florilège de Vœux trouvés dans Gallica. 
Vos étrennes, donc.


  • À tout seigneur tout honneur, Monsieur Nouvel an, c'est lui, dans le n° du 1er janvier 1882 du Supplément illustré de l'Écho du Parthenay :
Môssieur Pézété vous souhaite une bonne année 1882, avec des p'tits chats dans des paniers
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • Le passage à une nouvelle année est également l'occasion de multiples allégories comme ici les jeunes en voiture à moteur remplaçant les vieux en voiture à cheval dans le n° du 1er janvier 1899 du Progrès illustré (celui de Château-Gontier) :
Les langoliers au fond, là bas, à droite, vous souhaitent une bonne année 1899 (crountche)
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • À peu près la même histoire, mais cette fois-ci c'est la bagnole qui tombe remplacée par un aéroplane, dans le n° du 24 décembre 1908 du Courrier français :
Nous souhaitons une bonne année 1909 à tous les GRANDS MALADES qui montent dans des tout petits bidules en papier avec deux ou trois fils pour que ça tienne vaguement et qui en plus espèrent que tout le bouboute va voler.
Partis comme ça ils ne passeront pas le printemps, mais bon, ça ne mange pas de pain.

Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • Quand c'est pas des bagnoles ou des avions, l'allégorie la plus utilisée reste quand même la jeune femme qui remplace la vieille, comme ici dans le n° du 14 janvier 1892 de la revue La Joie de la maison :
Les traitements de maladies respiratoires, vous souhaitent une bonne année 1892
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • La première véritable année que l'on représente bonne à défaut de la souhaiter apparaît dans le n° du 31 décembre 1899 du Supplément illustré du Petit méridional :
La France, cette grande bourgeoise, souhaite que ça soit mieux rangé en 1900 hophop
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • Vœux et résolutions apparemment studieux dans le n° du 3 janvier 1897 du Supplément illustré du Bon citoyen de Tarare et du Rhône :
Les enfants, vos professeurs vous souhaitent une bonne année 1897 pleine de... Pfffff c'est jamais seulement sympa les vœux des profs ! 
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • L'on peut espérer, mais il ne faut pas non plus trop rêver et reprendre le cours de la vie un temps oublié, le temps des fêtes, comme nous le montre le n° du 9 janvier 1898 de l'Hebdomadaire illustré :
Pour 1898, recevez les bons vœux de la réalité directement sur le coin de la djeule 
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • N'oublions pas les gros relous, les connards et les cuistres dans nos vœux, eux ne nous oublient pas, comme le montre finement le n° du 3 janvier 1903 de l'Éclat de rire :
Et une bonne année 1903 de la part de l'amicale des gros cons des fins banquets de mariages, de ceux qui font des clins d'yeux après chaque blague homophobe, misogyne et raciste et que roooh faut rigoler quoi, et d'Éric Zemmour réunis.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 



  • Pour finir, voici de l'espoir et de la mignonitude avec une petite fille souriante dans le n° de janvier 1912 de la Revue Lexovienne illustrée :
Meilleurs vœux pour 1912 de la part de votre poissonnier
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 

Alors bon an les amis. 

Et pour commencer en beauté, vous pouvez déjà venir aux différentes manifestations organisées pour le 1er Festival du Domaine Public du 16 au 31 janvier.
Il s'agit d'un projet initié et en grande partie organisé par l'équipe de Romaine Lubrique, pour fêter le domaine public culturel. J'y participe moi même et j'exposerai... Ça claque hein ? "J'exposerai"... Bon en fait, on m'a demandé de choisir des unes de journaux illustrés dans Gallica, parmi les plus MacaÂabres afin d'y ajouter un petit commentaire à ma sauce... Ni plus ni moins que ce que je fais ici en fait. Et ce sera exposé lors de la Grande fête du Remix le samedi 24 janvier à NUMA.
Venez nombreux, je serai en zlip sous mon pantalon.

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Allez-y faites pas vos timides, je ne vais pas vous manger, je vais juste vous modérer un peu !