vendredi 1 mars 2013

Môssieur et médèème Mars : La Culture physique 15/08/1909 et l'Étude académique 15/05/1911

ATTATION ATTATION, IL S'AGIT LÀ D'UNE DE CES NOTES OÙ L'ON PEUT VOIR DES CORPS DÉNUDÉS. MAIS ÇA VA C'EST PAS NON PLUS LA MORT HEIN. ALORS SI VOUS ÊTES PARTICULIÈREMENT PUDIBONDS, LISEZ PLUTÔT LE MODE D'EMPLOI DU GAUFRIER QUE VOTRE MÈRE VOUS A OFFERT L'AN DERNIER !


Bien le bonjour,

Nous sommes en mars et l'on accueille comme il se doit ce Môôssieur et cette Médèème qui représenteront donc le mois de Mars dans le calendrier des  "Gars qui font les muscles et des Filles qui font la pose sur la Patate".


  • Camille Saullet, un parisien, écrit à la revue La Culture physique pour que sa photo passe dans la rubrique "courrier des lecteurs". La revue publie sa photo le 15 août 1909... Et c'est près de 104 ans plus tard que Monsieur Saullet connaît la véritable gloire en devenant Môôssieur Mars 2013 :

Encore un petit effort et il va vraiment le perdre son zlip, le Camille
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Pourquoi ce choix ? 
Camille Saullet n'est pas ce qu'on pourrait appeler un caïd dans le monde des gars qui font les muscles. Sa pose est ridicule, certes et en plus il a une moustache, mais vous savez comme je suis, il me faut toujours une petite histoire pour l'accroche, et ben là j'ai rien... Que vous pensez.

Avez-vous BIEN regardé cette photo ? Regardez mieux son torse. Voyez comme je suis, je vous facilite la tache avec l'image ci- dessous :


Kssssss
Oui c'est cela même, Camille Saullet est l'inventeur de la pose dite du "Serpent qui attaque".


  • Médèème Mars 2013 a 23 ans et peut-être un léger problème avec l'alcool, parce qu'on ne peut pas volontairement se vautrer tout(e) nu(e) ET sobre sur un vieux tapis comme elle le fait sur cette image extraite de l'Étude académique du 15 mai 1911... Bah oui ça gratte. Gniii rien que d'y penser je me gratte le dos frénétiquement !

Binge drinking ? Rappelons qu'il s'agit de gens qui boivent beaucoup d'alcool trèèès vite et non pas exclusivement de la vodka, car l'on parle alors de Bintje drinking.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Je ne vous raconte pas les rougeurs sur le dos après une séance de photo comme celle là. Ce n'est plus seulement un osthéo qu'il faut consulter quand on est modèle, mais aussi un dermato. Ne faudrait-il pas d'ailleurs créer un numéro vert pour les différents problèmes de santé des modèles nus ?


Sur ces belles paroles de prévention, je vous remercie votre attention et espère vous revoir la semaine prochaine.

mercredi 20 février 2013

Si tous les ingénieurs de l'industrie de l'armement du monde voulaient bien se donner la main, lalalatsointsoin : L'Universel, 24/09/1903 et la Revue hebdomadaire, 02/1916

Bonjour,

L'on pourrait croire que je n'aime pas beaucoup beaucoup l'industrie française de l'armement, car il se trouve que je me moque assez régulièrement ici des inventions véhiculées de ce brillant secteur industriel... Oooh n'allez pas croire cela, il n'est rien de plus faux, je suis tout aussi capable de me moquer des véhicules de l'armée Moldave, de l'armée Péruvienne ou même de l'armée Suisse.

Et je vous en donne la preuve, avec ces trois inventions allemandes et italienne

  • Un Véhicule blindé Allemand dans l'Universel du 24 septembre 1903  :

C'est seulement une fois construit que les ingénieurs se sont rendus compte qu'ils avaient oublié de prévoir un système directionnel
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Ce véhicule est donc la preuve de l'éclatante réussite des conglomérats industriels allemands, montrant ainsi qu'en regroupant des industries fort différentes, on utilise les compétences de chacun et que l'on peut alors multiplier les avancées en recherche et développement sans multiplier les coûts.
Ainsi, ces industriels Allemands ont-ils su utiliser les compétences des ingénieurs de la branche "Farces & attrapes" pour leur secteur "armement" avec cette habile réutilisation, pour un char d'assaut, du "faux étron qui fait pouicpouic quand on appuie dessus".
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  • Une tourelle blindée pour mitrailleuse dans la Revue hebdomadaire en février 1916 :

Scoop à la patate : "Albert et Barnabé" n'était pas une série d'animation mais bel et bien des marionnettes avec des acteurs à moustaches dedans !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Or donc les allemands avaient vraiment un temps d'avance sur nous, et une technologie militaire tellement plus moderne. Heureusement que nos troupes ont pu s'emparer, dès 1916, d'un exemplaire de cette invention diabolique afin de l'étudier et de la fabriquer en série, mais toutefois de taille un peu moins conséquente. 
Vous regarderez donc désormais d'un autre œil cet objet qui trône au dessus du grand buffet de la cuisine de vos grands-parents. Oui, la couscoussière est bien une invention des Fridolins !
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  • Une bicyclette militaire italienne également dans le n° du 24 septembre 1903 de l'Universel:

La première fois où l'on mêla le médical et le vélo, pratique devenue courante aujourd'hui
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Voici donc la preuve éclatante que je peux également me moquer de véhicules militaires ne servant pas directement à trucider... Du moins n'est ce pas ici l'effet initialement prévu, puisqu'il s'agit plutôt de véhicules ambulanciers pour les mor... pour les blessés.
À l'aulne de ce qu'ont été les combats lors de la première guerre mondiale, on se rend bien compte aujourd'hui que les deux sacoches habituelles à l'arrière et le petit panier fixé sur le guidon auraient bien dû finalement suffire pour le transports des rest... des blessés
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Tout ceci devrait clouer le bec aux critiques dont je fais ici régulièrement l'objet et auxquelles je réponds également ceci QueuliquezIciLàDessus.

Merci de m'avoir consacré un peu de votre précieux temps, chers lecteurs et j'espère vous revoir la semaine prochaine.

mardi 12 février 2013

L'adorable petit musée des horreurs de la guerre : Histoire officielle et illustrée des crimes allemands en France et en Belgique, 1917 ; La Revue hebdomadaire 02/1917 ; Recueil de l'Académie des jeux floraux, 1920

Aujourd'hui, les horreurs de la guerre.
Et non je ne dis pas bonjour, c'est comme ça. Parce que la guerre c'est dégueulasse, parce que qu'on ne garde pas les usages de la bienséance en temps de guerre, parce que de toute façon vous ne m'avez même pas répondu lors de ma dernière note... Pas UN commentaire, pourtant n'avais-je point prévenu :
"à la semaine prochaine... si vous me laissez plein de commentaires sympathiques... Na !"
Du coup vous avez gagné une semaine sans patate et aujourd'hui un Blouzouga, pas énervé, non, juste déçu déçu déçu.
Est-ce que je cache ma flemme de faire une note la semaine dernière par une attaque grossière de mes lecteurs ? Je dirai que oui et plutôt deux fois qu'une bande de baltringues !

J'ouvre donc une thématique "Horreur de la guerre" ou quand la guerre peut faire ressortir le pire.

Cas n° 1 : une mise en perspective hasardeuse des atrocités des Uhlans en France pendant la guerre 14-18.


Des hussards de la Mort !!!! Yeaaaaah ça c'est un nom de méchants qui claque bien ! 
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Donc, pour résumer ce qui se passe :
- Le gamin vise clairement un truc à gauche et loin dans l'image.
- Le chef des hussards se met sur la droite du gamin et semble vouloir frapper le cheval en bois du gamin avec son sabre.
- Les hussards sont bien décidés à fusiller les fesses de leur chef qui s'est donc mis devant eux pour leur donner l'ordre de tirer sur le gamin (ou sur le cheval en bois, on ne sait pas).
- Et la mère sort de la maison en courant pour accueillir à bras ouvert un ami qu'elle n'a donc pas vu depuis longtemps.


Cas n° 2 : L'allégorie kawaï pour représenter la grande boucherie de Verdun, dans la Revue hebdomadaire en 1917.

Mais c'est son gentil monmonstre à son Philippe ça madame !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


C'est très bien de vouloir intéresser les enfants à l'Histoire, mais là, comme ça, on ne comprend plus rien. 
Parce que franchement, le Général Pétain qui soigne une dent à un bon gros nounours allemand pendant qu'un poilu regarde la scène attendri... C'est meugnon certes, mais devait-on réellement faire faire cette image par Maurice Sendak ?



Cas n° 3 : La guerre finie, l'horreur continue sans rime ni raison.
. Monsieur Jean Suberville, de Paris, publie son ode "Sous l'arc de triomphe" dans le Recueil de l'académie des jeux floraux et gagne un souci (sic!!!).
Voici les premières strophes de ce poème épique :

Les survivants qui lisent ça se disent qu'ils ont au moins la chance de pouvoir le lire, c'est déjà ça
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Il faut imaginer ça accompagné de BOUM DZIM BOUM DZIM FLONFLAFLAFLON BOUM DZIM pour ressentir encore mieux la force des paroles, un peu comme l'on goûte mieux le slam de Grand corps malade quand il est accompagné de musiciens de jazz... 
Hmmm et là j'ai le doute, dois-je réellement faire cette blague sur "Grande gueule cassée" ? On va dire que non.


. Monsieur Louis Boivin de Saint Malo, dans ce même numéro annuel du Recueil des jeux floraux, obtient quant à lui un primevère pour son poème "L'aube victorieuse".
Voici les dernières strophes où il est bien aussi question de victoire et d'aube, donc :

Où l'on se rend compte qu'il faudrait inventer un nouveau mot pour signifier cette utilisation forcenée et systématique de poncifs... J'ai pensé à "concifs"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Oui, il fait tinter les cloches. Oui il commence ses strophes par Alleluia. Oui il nous récite les fleuves français. Oui il fait s'envoler au loin l'aigle infernal... 
Et là Paf c'est l'erreur : 
Pas un seul coq dressé sur ses ergots. On comprend mieux qu'il n'ai seulement obtenu qu'un primevère... C'est nul les primevères, d'ailleurs si j'arrivais à m'en faire une représentation mentale sans l'aide d'Internet je suis sûr que je trouverai ça moche... Aaaah Ok c'est ça un primevère, oui ben c'est moche, là !

Ce sera tout pour aujourd'hui, merci de m'avoir consacré un peu de votre temps.

À la semaine prochaine.

lundi 28 janvier 2013

Môssieur et Médèème Février : La Culture physique 15/02/1910 et L'Etude académique 01/05/1911

ATTATION ATTATION, NOTE AVEC DE LA NUDITÉ, OUI TOI LE JEUNE, TU AS BIEN LU, IL Y A UNE ***FAMAPOIL*** A LA FIN DE LA NOTE !


Bonjour,

Nous sommes déjà en février et il est l'heure de dire au revoir à Môssieur et Méédème Janvier. Une page se tourne donc sur le calendrier des "Gars qui font les muscles et des Filles qui font la pose sur la Patate".
Et accueillons chaleureusement aujourd'hui nos nouveaux Zapolon et Zapolone, nos Diane et Diano, nos beaux représentants du mois de Février :

- Collomb, 48 ans, marchand de vin aux Halles, tenancier de l'établissement "La Grappe d'or" et ancien lutteur... Et il a encore quelques restes le bougre. L'article accompagnant cette photo le décrit ainsi : 
"De taille moyenne, la poitrine et les bras se devinant athlétiques sous le paletot, un peu bedonnant. [...] Au reste la physionomie de Collomb est extrêmement sympathique, l’œil est bon et, sous la moustache noire, la bouche est franche, découvrant, quand elle rit, une denture éblouissante"

Vous vous imaginez bien qu'un gars comme lui a toute sa place ici en tant que Môôssieur Février, et ça tombe bien nous avons sa photo, malheureusement pas en pied :


Ils sont peu à l'avoir appelé "Collombine"... Hum, je crois bien être le premier !
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


- Notre Méédème Février a 23 ans, un bien joli sourire, et un très bel équilibre... Non, la pose est ridicule, je ne nie pas, mais il faut bien avouer qu'elle demande à cette jeune femme un bon sens de l'équilibre... Et du ridicule, certes, vous avez raison !
Pose typique pour un "Enlèvement des Sabines et peau de banane", le fauteuil représentant un Romain malhabile.
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Et bien voilà, je rattrape le "Pas de notes" de la semaine dernière par un "Deux notes en une semaine"... Du coup j'en profite pour vous dire que les commentaires sont là aussi pour les félicitations que vous auriez à me faire... Parce que ça va bien avec les agressions comme celles que je subis dans la note précédente de la part d'une vieille baderne, mais à un moment je vais me mettre à pleurer dans mon coin, passque ce saligaud là il arrive à être plus drôle que moi.

Ce sera donc tout pour aujourd'hui et à la semaine prochaine... si vous me laissez plein de commentaires sympathiques... Na !

Les cochons ne volent pas, non ils construisent des avions : La revue hebdomadaire 12/1912

Bonjour,

Oh mais dites moi, ça fait bien longtemps que je n'ai pas moqué un aviateur des débuts de l'aviation, moi ! Qu'à cela ne tienne je répare cet oubli et je relègue mes bonshommes qui font du muscle à plus tard.
En parlant de ça, j'ai un peu honte tout à coup en pensant à un collégien qui aurait à faire un exposé sur la vie à la fin du XIXème et du début du XXème siècle et qui tomberait sur mon blog. Qu'aurait-il à dire ? Quelle vision aurait-il de cette époque ?
"Les gens ils étaient costauds, mais gros aussi et souvent tout nu, et autrement ils construisaient des avions tout pourri et mourraient jeunes, et la pub elle était moche et donnait des fois envie de vomir."
Non mon petit, ce n'est pas que ça, oh que non, la fin du XIXème et le début du XXème siècle c'est aussi des gendarmes impudiques, des illustrateurs qui, pour faire peur, s'inspirent un peu trop de la vache qui rit, de folles inventions militaires, et des journaux pour les jeunes tellement en phase avec la jeunesse.

N'hésitez pas à me dire si ça se voit trop que j'aime bien les articles en lien, ci-dessus, et que je trouve qu'ils n'ont pas eu assez de lecteurs vu comment je me suis cassé la nénette à les écrire même que vous pouvez passer à côté de tous les autres articles vu que pour ces autres-là je ne me la suis pas trop cassée... la nénette pré-citée, veux-je dire.

Allons bon, voilà que ça m'arrive encore... Le trou de mémoire. De quoi parlions nous déjà... Donnez moi quelques secondes d'aparté...
[Dans sa barbe et en aparté] Voilàqu'ilsm'onttroubécesconslàoùj'ensuismoialorsvoyonsvoirsijerelisdepuisledébutgnagnagnagnagnaviation
[Fin de l’aparté et début de l'exposé rasoir] C'eeeest ça !!
Nous allons vous parler aujourd'hui de L'hydroaéroplane Voisin et notamment d'un projet appelé "Icare", ce qui n'est déjà pas un très bon signe à mon avis. Au moins avec un nom comme "projet Enclume" on se dit que ça ne va pas décoller et qu'il y aura donc moins de chance de chute et donc de mort, alors que "Icare"...
Les frères Voisins n'en sont d'ailleurs pas à leur premier nom d'avion qui "tombe" un peu mal, avec leur série d'avions et d'hydravions "Canard"... Quand on pense que la plupart de ces constructeurs d'avions de l'époque doivent savoir que les applications de leurs machines seront principalement militaires et donc seront amenées à survoler des lignes ennemis remplies de gars prêts à faire des cartons, appeler un avion "Canard" je trouve ça culotté un peu quand même.

On peut voir quelques bouts de leurs œuvres dans Gallica. Et l'on pourrait trouver celles-ci esthétiquement intéressantes si seulement c'était de l'art contemporain et non des machines pour mourir dedans en tombant de très haut, ou de pas très haut mais violemment, ou d'encore moins haut, mais en s’empalant sur un des bouts de ferraille rouillée qui les composent.

À noter que les frangins Voisin sont également connus pour leurs engins de mort automobilesques.

Mais la bêêête qui m'intéresse aujourd'hui est toute autre, il s'agit donc d' "Icare", l'hydroaéroplane des frères Voisin, dont la Revue hebdomadaire nous donne à voir cette image en 1912 :

La chimère : à la fois mobylette, table à repasser, gros bateau moche, bobine de fil pour chat psychopathe et mixeur géant 
 Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
AAAAAAAAAAAAAAH, MAIS C'EST QUOI CE... CE... CE... CE CHOSE, LÀ !!!!

C'est gros, ça a l'air lent et on nous fait croire que ça va voler... 
Et en fait ça vole, car figurez vous qu'on trouve des images du bouboute ci dessus, en l'air !!! Il suffit juste de trouver la bonne recherche dans un moteur de recherche au nom ressemblant fort au bruit que fait mon lavabo quand il se vide.

Bon si l'on reprend cette photo, z'avez pas comme l'impression qu'y a un trucage  avec la perspective ? En tout cas moi j'ai nettement l'impression que les gens ne sont pas assis dans le bidule, mais bien debout à côté.
Et puis c'est quoi ce volant, s'il y a bien UN truc que j'ai appris en regardant les engins de morts des aviateurs du début de l'aviation, c'est qu'ils n'utilisent JAMAIS de volants. Ce serait beaucoup trop simple à piloter. Non, ce qu'il faut, c'est un système bien compliqué à base de manches à balais en ferraille bien pointus, comme ça on peut bien s'embrocher dessus quand on s'écrase.

Il y a aussi un autre truc que j'aimerai savoir, c'est si les frères Voisin ont vérifié la fluctuactnecmergiturité de leur machin avant de tenter de l'envoyer dans les airs ? Parce que moi par exemple je ne suis pas ingénieur aéronautique, mais si on m'avais demandé, j'aurais plutôt commencé par ça.

Bon je ne suis pas chien, je vous ai fait la recherche à votre place  :
- Un "Icare" (sinon rien) qui vole sur un site consacré aux automobiles Voisin.
- Et deux autres "Icare" (serait-ce le même ?) qui volent également sur un site russe consacré aux "flying machines". Ce dernier site nous donne également une petite explication quant à la conception de ce "machin volant" ainsi que quelques autres images de la bestiole dont une vue de derrière pas piquée des vers.

Je crois que ce sera tout pour aujourd'hui alors je n'ai plus qu'à vous remercier et à vous demander de partir maintenant.

jeudi 17 janvier 2013

Môôsieur et Méédème Janvier : La Culture physique, 15/09/1910 et l'Étude académique, 15/06/1910

ATTATION ATTATION NOTE BAVARDE MAIS AVEC DE LA NUDITÉ A LA FIN ALORS ÇA COMPENSE, JE RÉPÉTE : Relire le début de cette phrase et s'arrêter après 15 lectures de la dite phrase parce que ça va bien 5 minutes les blagues mais vous avez une note à lire.


Bonjour,

M'est venu l'idée, comme ça, en regardant distraitement ce que faisaient mes petits camarades, de piquer éhonteusement leur idée de faire un calendrier à partir d'images extraites de Gallica, avec des hommes et des femmes quelques peu dévêtu(e)s, tout en sachant que c'est pour la bonne cause : [insérez ici la bonne cause de votre choix].

Les p'tits gars zet filles de chez Gallica le firent ici (avec seulement des Messieurs) et Peccadille le fit ici (version Messieurs) et (version Mesdames).

Aussi, afin de me démarquer de ces leaders d'opinion / faiseurs de Buzz, et pour pas que le piquage d'idée se voit trop, vais-je vous distiller ces images à raison d'une note par mois, et voyez comme ça tombe bien puisqu'il s'agit d'un calendrier. De plus et pour noyer encore plus le poisson, je vais non pas vous montrer des hommes, ni des femmes, mais bien des hommes ET des femmes soit un de chaque espèce par mois et donc 2 images par mois et donc 24 images au final, dont 12 hommes et 12 femmes... Qui dit mieux ?

Et c'est arrivé là, que le lourd bat chargé de honte commence à blesser l'âne présomptueux que je suis :
Je me rends compte que j'ai touuuuut un tas d'image d'hommes ridicules ou dans des situations ridicules, avec chapeaux, moustaches, bedaines, etc. mais extrêmement peu de femmes. Ce doit être le reste d'une éducation phallocratique m'empêchant de choisir des images dans lesquelles les femmes seraient ridicules. Et pourtant les femmes ont également droit à être ridicules et à se retrouver dans des situations ridicules avec chapeaux moustaches et bedaines...
Oui mais bon, ça ne m'avançait pas beaucoup puisque je n'avais rien ou quasi à vous proposer.
Honteux j'étais...

Et c'est là que j'ai eu le déclic !
Je me suis rappelé de cette revue formidable qui aurait enchanté mon adolescence pleine de sève : L’Étude académique.
Cette revue qui, outre de proposer des photos de famapoils pour aider les artistes un peu trop timides à peindre des modèles nus, se proposait de donner moult conseils avisés sur l'art du nu. 
Oui je vous l'avoue, dit comme ça c'est un peu comme pour Playboy que l'on achète pour les articles sur les voyages... Je pense tout de même que l'idée au départ de cette revue n'était pas de faire du séqueussi mais bien de proposer une étude du nu fort documentée. 
 En tout cas, je vous connais bien maintenant, vous devez vous dire qu'il doit y avoir un sacré potentiel de photos de famapoil dans des positions ridicules qui seraient idéales pour notre calendrier. Et bien vous n'avez pas tort car, de fait, j'en ai trouvé quelques unes.

Or donc tous les mois vous aurez droit à un Gars qui fait les muscles dans La culture physique  et une fille qui fait la pose dans L'étude académique, et on appellera cette note "calendrier" même si c'est un peu hâtif d'appeler ça "calendrier" alors qu'on n'a pas la représentation-graphique-souvent-sous-forme-de-tableau-des-jours-semaines-et-mois-d-une-année-avec-le-nom-des-saints-les-vacances-et-tout-ce-qui-fait-qu-un-calendrier-est-un-truc-pratique-à-utiliser-mais-je-fais-ce-que-je-veux.

Donc, dans le cadre du calendrier dit des "Gars qui font les muscles et des Filles qui font la pose" :
Je vous présente aujourd'hui ALBERT BARADA, négociant à Toulouse et sportif amateur émérite, qui nous fait ma foi un très beau Môssieur Janvier. Cette image, extraite de la Culture physique, date de 1908 :



Albert' aux grands pieds
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document et l'article sur Gallica



Et chez les dames, c'est cette jeune personne désarticulée, de 20 ans (nous dit la légende) et dont nous n'avons malheureusement pas le nom, qui sera donc notre Méédème Janvier. Cette image, extraite de L’Étude académique, date de 1910 :



Une bien belle scoliose à la fin de la journée pour cette jeune femme
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le document sur Gallica bande de petits sacripants

Je vous remercie de votre attention et espère que vous reviendrez... De toute façon, a priori, on se revoit au moins le mois prochain (petit bonhomme qui fait un clin d’œil en souriant mais sur le côté).

mercredi 9 janvier 2013

La Culture physique, 15/01/1910, 15/11/1910 et 07/1929 : Trois poètes !

Bien le bonjour chers amis, et hop au débotté je profite de cette première note de 2013 pour vous souhaiter une bien bonne année pleine de ce que vous voulez, ou vide de ce que vous voulez également, ou même exactement pareille, pour vous et votre famille, ou seulement vous et votre famille proche, ou seulement pour vous, ou seulement pour votre famille, ou vous et votre famille sauf quelqu'un(e) ou quelques un(e)s, et toutes les combinaisons possibles.

J'en profite également pour souhaiter non pas une mauvaise année, car je ne suis pas féroce à ce point, mais une année un peu énervante et un peu nulle et aussi un peu humiliante et un peu pas terrible terrible, un peu chaussette qui tombe, un peu pull qui gratte, un peu vieux lent et bavard à la caisse devant lui, etc. à mon terrible ennemi personnel Michel C.
Ah Ah Ah tu ne l'emporteras pas au paradis cette année Michel C. !!!.

Et j'ai envie de commencer cette nouvelle année comme j'ai fini la dernière : en fanfare et avec du gars qui fait les muscles dans la revue La Culture physique
En plus d'être une note plutôt facile à faire, je sais que cela plait toujours, c'est comme les fleurs.

Le premier de ces messieurs est bien bien costaud des bras quand même. Il s'appelle VANDENBERG, il est Belges et il porte très joliment moustaches et accroche-cœur.
Le numéro de la revue la Culture physique où apparaît ce beau gosse date de 1910, mais l'article accompagnant cette image conte une histoire qui a eu lieu en 1898, or donc tout ce que je puis dire c'est que la photo a été prise entre 1898 et 1910.

Vandenberg dit "Accroche-coeur" mais aussi, "Accroche foie", "Accroche-rate", et "Y'en a un peu plus je vous le laisse ?"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Ce Vandenberg n'a pas laissé beaucoup de trace dans l'histoire du muscle, mais il a sa place ici, parce qu'il est beau, tout simplement.



KARL SWOBODA l'Autrichien a également son petit style à lui, tout dans la sobriété. Nous sommes toujours en 1910 (en novembre) et l'on nous parle des résultats des championnats du monde de poids et haltères et de lutte de Vienne qui eurent lieu un mois plus tôt.

En revanche il fut classé 251ème à l'épreuve de danse des canards
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Un bien bel homme également que ce Viennois utilisant la méthode dite allemande pour le jeté à deux mains, à savoir avec épaulé facultatif, nous apprend l'article accompagnant la photo... Me demandez pas, je n'en sais pas plus que vous et honnêtement je n'ai pas envie de savoir, ça me convient comme ça.

Beau, il l'est également, SEBASTIAN MILLER, l'Allemand.
En 1929 encore plus qu'en 1913 (voir ici), la Culture physique est devenue adepte de l'homme parfait et se moque beaucoup des athlètes d'antan un peu enveloppés :
"Ponchour, che m'abelle Dzebastian Miller et che viens foir fotre rédacteur en chef, bitte !"
Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Pour la petite histoire, Miller était surtout connu sous le nom du "Casseur de cailloux", vous comprenez donc pourquoi la Culture physique attend bieeeeen longtemps après sa mort pour le traiter de Barrique... Vous me direz que c'est également ce que je fais  sur ce blog et vous n'auriez pas tort

Et bien voilà cette nouvelle année est commencée et j'espère pouvoir tenir mon petit rythme d'une note par semaine... Le temps de former une nouvelle équipe de stagiaires pour la recherche de bêtises sur Gallica, et une autre pour la recherche de blague pour le blog.
Oui j'ai viré la première équipe, ils étaient à bout et puis ils commençaient à avoir la grosse tête à réclamer des salaires ou que leurs noms apparaissent au moins sur le blog. Ntntntnt les jeunes, vraiment, ils doutent de rien.

Je vous remercie de votre attention et j'espère vous revoir très bientôt.