mercredi 4 juillet 2012

Pour faire fuir les éventuels lecteurs d'un blog, faites comme moi : un premier billet avec plein de texte !

Parce que je ne suis pas qu'un malotru, je vous souhaite la bienvenue sur mon blog.
Dans les "quelques" lignes qui suivent je vais vous expliquer le propos de ce blog. Car qui peut encore ouvrir un blog de nos jours sans un propos ? Hmm ?


Petite histoire de la communication en guise d'introduction à ce blog



Introduction : où l'auteur prouve en quelques mots qu'à partir de maintenant ça va dépoter

De tous temps l'homme a voulu communiquer avec son voisin, ne serait-ce que pour lui demander de lui passer le sel.

La communication orale : de "GRÔÔÔÔ" à "GRÔÔÔÔ, s'il vous plaît"

L’hominidé a d'abord inventé ce que les spécialistes de l'histoire de la communication s'accordent à appeler, depuis le congrès de Malmö en 1972, le coup sur le coin de la djeule avec un gros bâton. Puis
sur plusieurs siècle il a inventé petit à petit la communication parlée. Je vous passe les premières étapes un peu tâtonnantes : conversation hurlée avec coup sur le coin de la djeule, puis conversation à niveau sonore normal avec coup sur le coin de la djeule et les variantes, par exemple le roucoulement à l'oreille avec coup sur le coin de la djeule pour séduire une compagne ou un compagnon.

L'écriture : le paracétamol de la communication

Si l'homme invente l'écriture, c'est essentiellement pour éviter le fameux coup sur le coin de la djeule, dont j'ai peut-être déjà parlé auparavant. Coup qui semblait jusque là indispensable à la communication. Une forme de ponctuation rudimentaire, en quelques sortes.
L'homme invente donc l'écriture et tout ce qui va avec : les parchemins, les papiers, les différentes encres, les manuscrits puis l'imprimerie et tout le bazar.
Hop un petit bon en avant dans le temps et nous voici avec l'invention de la numérisation.

La numérisation : entre l'imprimerie et ça, honnêtement, y s'est rien passé d'extraordinaire

Et qu'est-ce donc que la numérisation ?
Et bien pour résumer : on a tout un tas de vieux bouquins, de vieilles revues et tout et tout, et y'a des gars qui se disent "tiens si je mettais tout ça en fichiers informatiques !" (comme les gars de chez Gallica, par exemple), "ça prendra moins de place, et pis on va éviter comme ça que des gros saligauds mettent leurs gros doigts sales sur nos vieux papiers, et pis comme ça aussi y'a plein d'gens qui vont en profiter grâce au Internet-gougueul tout ça", qu'y se disent comme ça les gars de chez Gallica. Pas con.

Oui d'accord, je comprends bien, mais... Et ce blog dans tout ça ?

Donc vous avez, tout en haut, le Savoir, l'Histoire, la Culture, les Arts, que les gars de chez Gallica mettent à disposition, tout en bas, à des types comme moi.
Et qu'est-ce qu'ils font les types comme moi ? Et bien ils font ce qu'ils savent faire le mieux, ils se moquent. Parce que c'est dans leur nature : ils charrient, ils vannent, ils brocardent, ils raillent, ils... Bon vous avez compris. Mais comme ils sont plus ou moins couards, ils vannent des trèèèèèès vieux trucs, du genre : 
"ouais heu Mathusalem t'es tellement vieux que maintenant t'es mort"
Ou encore :
"Clovis et ben ton vase, il est tout cassé"
Alors voilà imaginez ce que des gars comme moi font avec un joyau comme Gallica : vous voyez des cochons ? Vous voyez de la confiture ?... Eeeeet voilà !

C'est donc ça le but de ce blog : se moquer de très vieux trucs par le biais de photos et textes provenant de documents en ligne sur Gallica (la bibliothèque numérique de la BnF, qui soit dit en passant, placée entre de bonnes mains est une chose extraordinaire).


Bon j'ai cité plein de fois Gallica, je vais mettre un lien permanent vers Gallica dans mes liens préférés sur le côté, j'en ai dit et j'en dirai plein de bien, je mettrai aussi des liens pointant vers les documents cités dans ce blog, et je n'ai pas suivi ma première idée d'appeler ce blog "Galliconnerie". Alors maintenant si les gars de chez Gallica sont pas contents, et ben ils ont qu'à me le faire savoir et si possible pas tout de suite par le biais de leurs avocats !

2 commentaires:

  1. Les gars de chez Gallica vous disent un grand merci, ils ne pouvaient rêver plus bel hommage que ce blog.

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    1. C'est donc cela, la rançon du succès, les premières attaques et critiques. Je m'attendais à bien des coups bas, mais là ça dépasse mon entendement... Oooh, je l'ai sans doute cherché car en remuant le marigot, on fait remonter les crocodiles comme dit un proverbe japonais, je crois. J'ai dû froisser un puissant ou un lobby... Mais on ne me coupera pas la parole, oooh que non !

      Ceci dit cher Gars de chez Gallica, j'adooooore ce cochon et je vous hais un peu de l'avoir trouvé avant moi !
      Merci

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Allez-y faites pas vos timides, je ne vais pas vous manger, je vais juste vous modérer un peu !